Il existe deux principales techniques de pose d'implant : les implants dentaires en deux phases (méthode classique) et les implants dentaires en une seule phase (on parle alors d'implant immédiat ou d'implant monobloc).

Implant en une phase et mise en charge immédiate : dans certaines situations cliniques spécifiques (volume et qualité osseuse satisfaisante), la mise en place de ou des implant(s) est suivie, dans un délai très court (3 à 4 jours), par la pose d'une prothèse provisoire. Cette prothèse rétablit l'esthétique et permet la poursuite d'une vie sociale et familiale pendant la période de cicatrisation des implants (ostéointégration). Cette option thérapeutique permet d’éviter le port d’une prothèse amovible pendant la phase de transition.

Relativement récente, cette technique est peu employée car elle nécessite un état dentaire optimal et adapté. Si elle peut conférer des avantages par son caractère non-invasif (pas de chirurgie, donc pas de saignement ou de suture), elle reste marginale compte-tenu des paramètres médicaux nécessaires à son usage.

A noter enfin que le taux de réussite des implants dentaires monoblocs est moins important que celui conféré par la méthode classique et qu'ils disposent de moins de recul : ils sont donc relativement peu utilisés.

Implant dentaire 2 phases et la méthode classique

L’intervention conventionnelle se déroule en 2 phases, chaque phase étant espacée de quelques mois.

  • Phase 1 - La phase chirurgicale : mise en place de l’implant (racine artificielle) et de sa vis de couverture. Nécessite une attente de 3 à 6 mois pour une ostéointégration complète
  • Phase 2  La phase prothétique : mise en place du pilier prothétique intermédiaire et de la couronne.

Cette seconde phase ne peut intervenir qu'après vérification de la stabilité des implants et de leur complète ostéointégration : la phase chirurgicale doit donc être validée avant de pouvoir passer à la phase prothétique.

La technique en deux phases est mieux documentée et dispose de plus de recul. Elle permet d'atteindre un taux de réussite entre 95 et 98% et reste donc la technique privilégiée des chirurgiens stomatologues.

Nous vous conseillons aussi la lecture des articles suivants :

Vos commentaires: