Militant et efficacement tourné, sans aucun soutien de l’armée française... Kassovitz éprouve une empathie très légitime pour les kanaks. CGU | L’Ordre et la morale Après les purges françaises récemment sortis sur les écrans, on ne donnait guère de chances à un nouveau film français malgré la renommé de son réalisateur. Le discours du chef rebelle Kanak sur les Français qui sont là juste pour le nickel est aussi simpliste (la Nouvelle Calédonie gère le Nickel elle-même depuis les années 80) que naïf (quand les Français partiront, les "investisseurs" Australiens, Chinois et Américains débarqueront en masse...). "L'ordre et la morale" : la controverse Mathieu Kassovitz consacre un film au drame d'Ouvéa, survenu en Nouvelle-Calédonie en 1988. Forgot account? Alors après je vois très bien ce que l'on peut reprocher au film. Avec Mathieu Kassovitz, Iabe Lapacas, Malik Zidi, Alexandre Steiger. 64 abonnés L’ordre et la morale vient confirmer une nouvelle tendance dans le cinéma français cette année, après L’Assaut ou Omar m’a tuer, celle d’enfin regarder son histoire (récente ou pas) en face et de la porter à l’écran, comme sait si bien le faire le cinéma américain (une … 2171 abonnés Lire ses 239 critiques, Suivre son activité [Mathieu Kassovitz] contourne habilement l'absence des moyens mis à sa disposition en plongeant, caméra à l'épaule le plus souvent, au coeur d'une mise en scène bouillante et tendue. Mathieu Kassovitz dans la peau de ce capitaine du GIGN, campe un personnage complexe qui pose évidemment question. Le seul exploitant des salles de cinéma sur l’Ile l’a refusé au motif que ce … Faire totalement l'impasse sur le referendum de 1987, où les électeurs néo-calédoniens ont rejeté l'indépendance est également problématique, puisque ce résultat jamais accepté par le FLNKS est à l'origine du statut Pons qui embrase la Nouvelle-Calédonie en 1988 . Quand on voit des scenes de batailles comme celles de Act of Valor, on comprend a quel point Kassovitz n'est pas au niveau. De même, les dialogues sont autant la force et la faiblesse de ce film. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le film commence et finit avec le même style de plan que dans "La Haine", dont il a conservé la force et la puissance. Lire ses 1 446 critiques, Suivre son activité Un beau film... un film utile... Après une escapade hollywoodienne épouvantable, Mathieu Kassovitz nous revient plus indigné que jamais se risquant dans la reconstitution de ce sordide événement en Nouvelle Calédonie. Qui sommes-nous | L’Ordre et la Morale est un vrai support pédagogique. Trop de dialogues plaqués sur l'intrigue, trop de manichéisme (...). Community See All. Critiques L’Ordre et la morale Mathieu Kassovitz par Guilhem Caillard Les suites de la méga-transaction initiée par eOne, nouvel acquéreur d’Alliance, ravivent quelques malaises. Lire sa critique, Suivre son activité Son scénario est hyper didactique et restitue les faits avec application (la plupart des persos étant encore vivants) et nous retourne l'estomac par moments. Tiens, un bon film de Mathieu Kassovitz ! Absolument. Tag: L’Ordre et la morale. Not Now. Données Personnelles | Rating: Mathieu Kassovitz reste une figure à part dans le paysage cinématographique français, une sorte d’électron libre qui aura marqué les années 90 de son empreinte avec des films comme La Haine ou Assassin(s). Page Transparency See More. Pas un chef d'oeuvre, loin de là, mais un film solide et correct qui paraît presque miraculeux après les daubes sidérales comme "Gothika" et "Babylone A.D." ou une mauvaise imitation du cinéma américain comme "Les Rivières pourpres". Black Panther 2, James Bond 25, Ava, The Batman, Suivre son activité "L'ordre et la morale" témoigne d'une maîtrise très enviable, notamment dans la conduite du récit et la découverte des enjeux politiques [...]. Rare dans le cinoche de genre français. Rating: Mathieu Kassovitz reste une figure à part dans le paysage cinématographique français, une sorte d’électron libre qui aura marqué les années 90 de son empreinte avec des films comme La Haine ou Assassin(s). 389 abonnés La facture de cet Ordre et la morale, impressionnante de maîtrise, le prouve. Après, le souci avec les démarches radicales – il faut bien le reconnaître – c'est qu'elles manquent parfois de subtilité. Même si "L'ordre et la morale" est particulièrement sentencieux, Kassovitz livre son film le plus maîtrisé. y croit. Critiques de films. Michael Caine, Karl Malden, Ed Begley, Les meilleurs films de tous les temps selon les spectateurs, Les meilleurs films de tous les temps selon la presse, D'Artagnan et les trois Mousquetaires Teaser VF, Billie Holiday, une affaire d'état Bande-annonce VF, Space Jam - Nouvelle ère Bande-annonce VF. 109 abonnés Préférences cookies | Cependant, je n'ai pas vu la moindre preuve de cela au cours du film. On voit ce qui se passe des deux côtés (preneurs d'otages et forces armées), on suit le fil des démarches entreprises par ce groupe du GIGN en parallèle aux militaires, et on voit comment peu à peu le dialogue s'instaure, comment la confiance se gagne, et comment la négociation parait l'issue logique à ce conflit prêt à éclater... Ce qui rend le film et sa fin tellement transcendants et durs à encaisser. Ex. Richard Kwietniowski, Avec Synopsis : Avril 1988, Île d'Ouvéa, Nouvelle-Calédonie. Chapeau très bas. Film de Mathieu Kassovitz avec Mathieu Kassovitz, Sylvie Testud, Philippe Torreton : toutes les infos essentielles, la critique Télérama, la bande annonce, les diffusions TV et les replay. L’Ordre et la Morale : critique Publié par Nathalie Dassa le 21 septembre 2011 Avril 1988, Île d’Ouvéa, Nouvelle-Calédonie. Lire ses 1 745 critiques, Suivre son activité Dans un film jusqu'alors malade de son schématisme binaire, Kassovitz figure le spectacle d'un pur dilemme moral teinté d'hébétude et de dégoût. 20 abonnés Lire ses 1 267 critiques, Suivre son activité ça je suis totalement d'accord, et je comprends aussi que ça fasse détester le film à certains. En l'occurrence, qu'elle corrobore à la réalité des faits ou pas, cette histoire de "L'ordre et la morale" tient pour moi la route. Bref, une magnifique leçon qui renoue avec le meilleur du cinéma hollywoodien des 70's. Contact | par Christophe Narbonne. 23 abonnés Engagé, ce film de guerre dénonce les dérives politiciennes du gouvernement de cohabitation Mitterrand-Chirac qui a préféré faire parler les armes plutôt que les hommes. Quinze ans après ses débuts de cinéaste, " Kasso " le rebelle engagé reste un donneur de leçons. L’Ordre et la morale - la critique. Les hélicoptères nous assaillent les oreilles toutes les dix minutes. Je n'en sais rien (je n'y étais pas) et ce n'est pas pour cette raison que j'ai aimé le film. 2836 abonnés : Un sujet qui fait étonnamment écho à la carrière de son réalisateur. (...) Un film engagé et captivant (...). Si ["L'Ordre et la Morale"] jette une lumière crue et forcément subjective sur cet épisode douloureux, [le film] manque de subtilité et ne convainc pas sur le plan formel. Il suffit de lire les interviews des gars du GIGN apres l'assaut pour savoir ce qu'ils pensaient tous de Legorjus, de son aveuglement de son incompetence et de sa niaiserie. 1 abonné Black Panther 2, James Bond 25, Ava, The Batman. A mon humble avis, voilà là un film qui, malgré ses limites, mérite qu'on s’y risque... Kassovitz veut jouer dans la cour des grands,et faire lui aussi son film de guerre.Seulement impossible pour lui de laisser de coté son activisme.Pour un discourt du film inévitablement manichéen.Vouloir réhabiliter ce peuple,présentés dans les médias comme de dangereux terroristes,n'est pas une mauvaise chose en soit.Mais Kassovitz n'apporte pas la nuance nécessaire ni dans l'histoire,ni dans sa mise en scène,qui lorgne vers le cinéma américain.Il use et abuse de Travelling,au risque de manquer de naturel.Un manque de naturel aussi présent dans des dialogues,bien trop écrit,et aux phrases lyriques venant en rajouter une couche.Certains choix d'acteurs ne sont pas des plus judicieux,s’être octroyer le premier rôle et une erreur,car visiblement Kassovitz n'arrive pas a être derrière et devant la camera.Il joue sans conviction,comme la plupart des acteurs d'ailleurs,déclament leurs textes sans aucune conviction.Pour ce qui est des kanaks,si ils étaient incontournables,ce ne sont absolument pas des acteurs,ça joue souvent très mal. Justin Lin, avec L’Ordre et la Morale. L'Ordre et la Morale est un film français écrit, réalisé et interprété par Mathieu Kassovitz, sorti le 16 novembre 2011. Critique L'Ordre et la morale Date de sortie cinéma : 16 novembre 2011 Réalisé par Mathieu Kassovitz Avec Mathieu Kassovitz, Iabe Lapacas, Malik Zidi ... Long-métrage français . Eh bah ! Et déclenche une polémique attendue. About See All. L'Ordre et la morale, un film de Mathieu Kassovitz | Synopsis : Avril 1988. Mais merde, que c'est bon d'avoir à faire avec un gars qui a vraiment une patte, une esthétique, une vision ! Lorsque je pensais filmer L'ORDRE ET LA MORALE à la manière d'un reportage, j'avais même envisagé de ne pas en mettre du tout mais quand j'ai décidé d'une mise en scène plus installée, plus composée, j'ai vite compris que je ne pourrais pas m'en passer. Si j'ai trouvé sa prestation d'acteur en-dessous, le reste du casting est tout simplement bluffant, hyper-convaincant et crédible. 3 abonnés CGU | Les gentils gendarmes, les méchants militaires, c'est sans doute un peu court comme vision. Kassovitz me conforte dans cette idée que le cinéma, grâce à l'exemplification concrète qu'il rend possible, permet les meilleurs plaidoyers (ou du moins les plus parlants et accessibles à la fois) en matière de politique... Dans l'ordre et la morale, c'est l'absurdité de la guerre qui est mise en lumière (un peu comme ça a pu l'être dans le film No man's land par exemple). Culture "L'ordre et la morale" : la controverse Mathieu Kassovitz consacre un film au drame d'Ouvéa, survenu en Nouvelle-Calédonie en 1988. Les cinq premières minutes de ce film ont suffi à me redonner la foi en le cinéma ! 33 abonnés Pas facile pour M. Kassovitz d'exister dans un pays qui ne reconnaît que les metteurs en scène de téléfilms (mais qui sortent leurs objets prétentieux, bobos et inutiles en salles parce qu'ils ont les bons réseaux) et les sujets faussement polémiques. On n'est d'ailleurs pas obligé d'être d'accord, et du reste je ne le suis pas totalement. Retour gagnant, assurément. Découvrez la critique du film L'Ordre et la Morale de Mathieu Kassovitz - Les errements hollywoodiens et leur bilan désastreux enfin derrière lui, Mathieu Kassovitz L'ordre et la morale de Mathieu Kassovitz est un bien mauvais film. Si le film n'est pas sans défaut (...), il marque le retour en forme d'un des cinéastes les plus prometteurs de sa génération. En sortant de la salle mes amis m'ont carrément dit : "Nul", je ne le conseil pas. Oui, car c'est un vrai film de genre, au budget confortable (et ça se voit) mais qui interroge le spectateur et l'oblige à s'investir dans le film, même après la séance. Sujet à polémique, ce film de guerre politique et courageux signé Mathieu Kassovitz raconte le point de vue d’un responsable du GIGN, chargé de mettre un terme à la prise d’otages des gendarmes français par les indépendantistes kanaks sur l’île d’Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie en 1988. La vraie réussite de "L'Ordre et la morale" réside dans ce qu'à partir d'un seul motif initial (l'occupation, la résistance), des forces et des configurations contraires se télescopent à différents niveaux du film, lui conférant une vraie force symbolique.