En effet, si l’on s’accorde sur la cible de cette critique, à savoir la philosophie hégélienne contenue dans les Principes de la philosophie du droit, celle-ci se donne dans plusieurs modalités qui semblent parfois opposées voire contradictoires.On voudrait … Pour la plupart des participants il était évident que la philosophie n’est pas une science, bien qu’il y ait au CNRS une section des « sciences philosophiques » comprenant notamment la métaphysique, l’éthique, etc., et bien que, historiquement, la philosophie ait donné naissance aux sciences. Non-vrai a alors la même signification que mauvais, inadéquat en soi-même, et ce qui est mauvais et non-vrai consiste dans la contradiction qui se rencontre entre la détermination ou le concept et l’existence d’un objet. Cela dépend finalement du sens que l’on donne au mot « science ». Mais cela ne fait pas preuve. Puisque ce n’est que dans le monde que je peux déterminer un élément réel, événement social ou comportement individuel et, éventuellement, lui assigner son sens vrai. Et il est bien vrai que, quand je dis quelque chose, par exemple quand je propose une thèse philosophique, les mots s’effacent pour laisser voir l’idée. Et, à partir de ce monde anonyme, se constitue mon monde propre, en fonction de ce qui a sens pour moi. Mais il n’y a aussi de philosophie que parce que ce savoir manque, parce que l’on doute que ce qui se prétend savoir en soit vraiment un. La nouveauté de cette pensée réside d’abord dans le projet d’associer essentiellement être et temps. A répondre, comme dit Heidegger, à l’appel de l’être, dans la révélation duquel vit l’homme. Ce qui était impossible avec l’articulation grammaticale est-il possible ici ? Tous ces savoirs pourront bien être des savoirs, il n’empêche que le processus sera indéfini. 3) Il ne faut mettre dans le désir aucune souffrance — car ce n’est pas le manque qui crée le désir (sur le plan du concept du moins) et, si l’on devient ce que l’on n’était pas sans que le processus se bloque, rien comme une souffrance. Son œuvre, considérable et diverse dans ses intérêts, mais centrée autour … Platon la considérait comme la science par excellence. Que pensons-nous par ce concept de savoir ? Descartes, dans son discours de la méthode, fondait la science moderne. Or, justement, une telle entreprise serait tout à fait vaine ; on ne l’eut jamais, ce sens ; il ne s’agit pas vraiment d’une perte, mais d’une absence, pas même d’un manque. VI. D’où l’idée d’un savoir de tout sur toutes choses comme savoir sur le Tout dans son unité. Mais comment déterminer leur unité propre, sinon en se référant au signifié dans la proposition comme unité synthétique, ce qui a été a priori écarté ? La philosophie est une discipline au sens où elle est recherche d'un savoir, interrogation méthodi-que de la pensée sur elle-même, réflexion nécessitant une stricte rigueur intellectuelle. Ce qui, dans le mot, est posé comme un, c’est tout un jeu d’articulations phonématiques dont on doit bien dire (sans chercher à distinguer encore parmi elles trois figures qui y sont bien sûr) qu’elles ont d’abord sens. Ces articulations phonématiques doivent être admises comme des modes d’être au sens plein du terme. La question qui revient sans cesse : pensé-je ce que je viens de dire ? Si on lui donne sa place comme non-sens, on acceptera un défaut, au moins partiel, de vérité, et alors il pourra y avoir du savoir, et même accompli, mais partiel. Et donc se heurte à la difficulté de penser, vit l’enlisement dans le non-savoir. Non qu’« elle » soit posée comme extérieure à mon discours, à ce que j’en dis, mais elle revient dans ce discours : je dis qu’elle est grande, qu’elle est brune, qu’elle est secrétaire, etc. Ce qui montre l’importance cardinale de la démonstration de l’existence de Dieu. Repartant explicitement des analyses de Pierre Hadot – à la mémoire de qui le livre est dédié – sur la philosophie comme « acte de conversion », Jean-François Balaudé définit comme savoir … La possibilité est alors laissée d’une histoire de l’être, de vérités de l’être diverses, quoiqu’en même temps pleinement vérités. On peut se référer à l’une des additions à la Science de la Logique de Hegel : « Au sens philosophique, vérité signifie accord d’un contenu avec lui-même. Lisez ce Philosophie Commentaire de texte et plus de 253 000 autres dissertation. On comprend que l’idée de savoir s’efface au profit de la pensée. Multiplicité des Idées ou essences, communauté ordonnée entre elles. D’où le prestige et le pouvoir de celui qui sait : il sait ce que moi (et tous les autres bien sûr) devrais et pourrais savoir, il peut m’apprendre le réel dans l’objectivité de son sens. Les pings ne sont pas autorisés. Arrive enfin le moment où c’est ce que l’on pourrait être qui est posé. Encore faudrait-il la démontrer, si l’on veut se soustraire à la critique de la philosophie comme idéologie. 6) Le désir s’accomplit comme procès d’appropriation d’un mode d’être. On a vu que l’idée de savoir tout sur quelque chose était venue de la récurrence, du retour de l’objet dans les énoncés divers d’un discours. La scie… La première difficulté est la suivante : il y a du non-sens dans le monde, le mal, ou encore l’erreur. Mais il est sûr que la philosophie se veut discours sur l’essentiel de toutes choses, et donc systématique ; discours démonstratif ; qui fait apparaître dans leur vérité et leur nécessité les éléments de non-sens ; et qui se fonde sur un principe, une essence, dont on a vu qu’il restait, et devait rester, indémontré. Avec la modernité, la philosophie se sépare de la science pour réfléchir sur plusieurs choses: Montre plus Kant 2210 mots | 9 pages une influence considérable, tant dans la philosophie analytique, plutôt anglo-saxonne, que dans la philosophie continentale. « Conscience » : cum scientia (latin). En tout cas, lorsque la philosophie apparaît dans le monde, il faudrait montrer que c’est justement parce qu’une certaine vérité n’y est plus possible. Résumons-nous. et comme pratique existentielle. Ce qui conduira à nouveau à poser la question de l’existence de Dieu, à considérer l’être de l’homme dans la diversité de ses modes existentiaux, et dans la complexité des structures selon quoi, finalement, c’est telle chose et non telle autre qui a sens à tel moment pour tel homme, à envisager enfin l’être des autres étants. Connaître tout ce que les philosophes ont écrit depuis les origines constitue assurément un savoir. La méthode de la philosophie s'inspire donc souvent de celle des sciences ou des mathématiques. L’essence serait l’unité du changement comme changement et du déploiement dans la présence comme tel. Bréviaire logique pour la fin des temps (2015) (note rajoutée). Le but est donc la démonstration de l’essence. Il convient donc d’accepter la pétition de principe, de poser l’Un. Il faut remarquer 6) qu’il n’est nullement requis par le concept de savoir que le réel ait sens en soi, qu’on soit présent à l’être propre, à l’essence, à la vérité du réel quand on sait. D’une part, l’analyse, en tant que tentative d’une démonstration de l’essence, s’est menée sans description phénoménologique ni intervention du vécu, sans présupposé que récuserait d’emblée l’empirisme. Où se diversifie l’articulation fondamentale — présente dans la totalité du langage — qu’est l’accent. Pour que l’essence soit temps et être, il faut que le déploiement-dans-la-présence, l’unité du mode d’être dans le monde, soit une modalité d’une essence qui serait temps constitutif, l’autre modalité étant justement le changement, le passage à un autre mode d’être. Toute la pensée grecque est dominée par la recherche du bonheur (eudaimonia), au point que ces termes constituent une définition acceptable du mot philosophie, si l'on entend par bonheur non pas la réalisation effrénée des désirs, mais plutôt leur sage contention. Présentation de 2 pages en culture générale & philosophie : la philosophie. Mais ce qui est signifié n’est pas fixé dans la langue. Mais, pour autant qu’elle a été déterminée à même le concret du langage, il est possible qu’on en tire des conséquences qui compensent un peu l’impression première. Ce principe sera l’essence, dont l’unité ne sera aucunement celle du mode d’être, son « sens ». D’où la relative comme « explicative ». C’est cela que recouvre la distinction sans cesse reprise par Jacques Lacan du réel et du symbolique. La connaissance est immanente à l’homme, et non extérieure. La question serait maintenant de savoir si l’on peut distinguer dans le procès d’appropriation des figures. Ce qu’elle est en elle-même. D’où la possible limitation de l’analyse à tel mode d’être. Mais avec le poids d’objections majeures quant à sa possibilité. Qui apparaît très clairement dans le Théétète où Socrate cherche avec ses interlocuteurs à déterminer ce qu’est le savoir. Et à partir de quoi on pourra préciser l’analyse des modes d’être linguistiques, si le désir est bien l’essence de l’être. Si nous prenons un exemple de « structure de surface identique » (« Le promeneur qui s’était arrêté sur le pont… »), ce qui apparaît alors, c’est que la distinction s’établit par un élément linguistique nouveau, qui est l’accent. le lundi 15 juin 2015 à 19:23 et est classé dans Non classé. Dans la pensée de Hegel, la non-vérité va recevoir sa vérité, mais précisément come en soi non-vérité dans le processus dialectique selon lequel l’Absolu se produit et se connaît. D’un côté, une filiation qui est celle de Sartre et de Merleau-Ponty ; et puis une autre qui est celle Cavaillès, de Bachelard, de Koyré et de Canguilhem. La connaissance et le savoir le requièrent. Justice: ES: Amiens: 1979: Peut-on reprocher à la philosophie d'être inutile ? Pour la conscience, la science est fausse et pèche par abstraction; pour la science, cest la conscience qui est f… ), et y réfléchit de façon rationnelle… Du moment qu’il s’agit toujours, en dernier ressort, d’une vérité qui s’assigne comme leur sens vrai aux événements et comportements dans le monde, ne devrait-on pas trouver au cœur de l’entreprise philosophique un désir proprement idéologique ? Cette ambition, sans doute, définit plus proprement la métaphysique. ... Chacun, nous dit Socrate, dispose du savoir en lui-même, il suffit de se les rappeler. On montrera l’intention significative, l’un de l’idéalité dans le noème et dans la noèse, on posera l’idéalité de la signification, et le caractère purement expressif de la matière signifiante transie par l’intention de signification. Telle est toujours la question à laquelle on doit revenir. Une question s’impose alors. Mais, justement, il s’agit quand même d’un savoir2. Une objection serait possible : le principe du discours philosophique n’est pas une valeur, une détermination idéale, mais l’essence, ce qui fait la réalité même des choses. A la fois le savoir est une perspective pour l’activité philosophique qui est pensante, et il faut d’autre part affirmer la possibilité d’un savoir philosophique, d’une philosophie qui atteigne son objet, et enfin sache. Se poser à soi-même des questions et s’étonner des … Mais nul sens en soi n’est assignable. La structure signifiante est bien universelle. Pour la philosophie orientale, le moi comme entité une et indivisible est une illusion née d’une pensée dualiste («moi» versus «les autres») ; si « je » existe, c’est dans l’interdépendance avec tous les autres. Et il est vrai que c’est d’une telle situation que se constitue la dialectique spéculative. Je voudrais néanmoins reprendre ce problème de la vérité pour la philosophie, et montrer en quoi il n’est pas séparable d’un questionnement sur le savoir. Sans suivre ses analyses dans toute leur finesse, on peut préciser rapidement ce thème de l’idéologie, pour voir en quoi la philosophie pourrait en venir à se confondre avec elle. 3 Si je dis : « Je pense qu’il fera beau demain », et si je le pense réellement, il est possible sans doute que demain il ne fasse pas beau (vérité du fait), que je ne sois pas à l’essence de mon objet, à ce à partir de quoi se déploient nécessairement ses modes d’être — tout ceci à un premier niveau de l’analyse —, mais il est certain, si du moins je le pense réellement, que non seulement je suis vrai, mais suis à mon être comme vrai, quand je le pense. Elle le considérait comme un esprit souverain et inconciliable, avec une base en soi, isolé de l’existence et … La pensée de Nietzsche s’oppose à certaines philosophies, à une philosophie qui recherche seulement la vérité. Et ce qui est remarquable, c’est qu’il n’y a aucune extériorité, par rapport à mon savoir, de ce sur quoi je sais. Il utilisa la métaphore de la calèche tirée par deux chevaux, le cocher étant celui qui tranche entre les … On déterminera ensuite plus exactement ce que sont réel et monde, puisque cette distinction portera tout le sens de la présente analyse, mais il faut s’attacher d’emblée à ceci : mon savoir me met en relation avec du réel. Il apparaît qu’on peut déterminer trois moments : d’abord je suis immédiatement selon le mode d’être qui est l’objet du désir ; ensuite je le pose comme un (et cela, bien sûr, c’est selon un nouveau mode d’être que je suis immédiatement) ; enfin ce qui m’apparaît, c’est qu’il a un sens pour moi, ce que je pose à présent, c’est l’état de plénitude de l’appropriation, ce qui a sens pour moi en tant que cela a sens pour moi. Puisque le lieu du savoir que voudrait être la philosophie, c’est le discours et que nous sommes au monde par le discours. Il faut établir que mon savoir en est bien un et que ce que je dis est vrai, pour moi et en soi. La contradiction se résout dans le fondement commun de ces aspects. Le réel, ce n’est pas n’importe quoi qui serait dépourvu de sens. De l’homme face au monde 2. Et pas seulement sur l’essence, mais sur tout élément du réel. Il faut préciser davantage. Parce qu’un mot n’a de sens que pour autant qu’il signifie quelque chose. Rien à voir avec le sentiment existentialiste du délaissement, de l’absence de Dieu. Le problème qui va nous retenir n’est pas tant de savoir si la philosophie … C’est au niveau de la méthode, sans doute, que l’on peut espérer des progrès. Mais qu’est-ce que cette valeur pour le sens dans le cas qui nous intéresse ? Ainsi le symptôme névrotique, ou le lapsus. En gardant bien à l’esprit cette exigence d’éviter toute méthode phénoménologique : il ne saurait être question de s’installer dans l’évidence qu’il y a du sens pour l’homme, et de découvrir aucune essence dans la description d’une présence en général au sens. En la cantonnant aux milieux académiques, comme si là se trouvait son unique place légitime et indiscutable, on contribue indirectement au désamour dont elle est trop souvent victime en la sanctuarisant et en la déconnectant du champ de l’expérience. Aucun « en soi », de quelque espèce qu’il soit, ne peut être posé. Cela est de la plus grande conséquence. Je voudrais montrer ici 1) d’abord qu’il est exclu que la pensée philosophique parvienne jamais au savoir absolu, c’est-à-dire qu’on puisse assigner aux éléments réels du monde un sens vrai, leur sens vrai ; 2) ensuite que la pensée peut atteindre à la vérité de façon démonstrative, que l’on peut donc être-à-la-vérité de l’être, justement parce que l’être-au-monde ne fait pas tout l’être de l’homme ; 3) enfin que l’idée d’un savoir pour la philosophie rendait justement impossible cette démonstration, ce qui peut apparaître comme un paradoxe quand on croit qu’il n’y a de lieu de la nécessité démonstrative que le savoir. Dans la perspective du savoir, on devait déterminer le principe un, et il ne peut bien évidemment être posé que comme immuable, soustrait au temps, qui apparaît changement, et tombe hors de l’essence. Et cela parce qu’à tout savoir prétendu on peut demander sa « raison » qui n’est finalement jamais que l’essence. Dans ces conditions, il faut ou bien qu’on détermine un principe de cohérence du discours à partir de lui-même, qu’on pose de quels objets idéaux il peut y avoir discours absolument cohérent et total, et c’est ce que font les sciences — ce qu’est l’objet scientifique est déterminé a priori à partir du discours. La philosophie, est, étymologiquement, la recherche du savoir et de la sagesse. 2) Désirant, le sujet est déjà selon un certain mode d’être sien, à partir de quoi il désire — d’où l’idée même de sujet. On retrouve ici le scepticisme résolu de l’époque. Non-sens en soi ? Puisqu’il y a cette relation primordiale qu’est le connaître, et donc le savoir. Tous droits réservés. Ce réel — toujours non déterminé dans son concept —, je dis qu’il a un sens, et pour l’homme en général, dès lors que « je sais ». Sur l’identité en général, et celle de l’Europe en particulier. Bergson eut aussi des disciples enthousiastes comme Charles Péguy (qui admire chez Bergson la volonté de se défaire des habitudes et des pensées toutes faites, et qui le loue d'avoir valorisé le spirituel contre la puissance de l'argent [71]), Georges Sorel, le jeune Sartre (qui se rattache à la « philosophie nouvelle » de Bergson pour penser la mobilité de l'art du cinéma [72]). Immédiat comme adjectif dans la proposition, le mot n’est pas le mode d’être linguistique premier, le plus immédiat. Comme activité de recherche de la vérité de l’essence dans le discours, la philosophie est de l’ordre de la pensée. La signification plus profonde (philosophique) de la vérité se trouve déjà en partie dans l’usage de la langue. C’est celle qui sépare une philosophie de l’expérience, du sens, du sujet et une philosophie du savoir de la rationalité et du concept. Il s’agit d’un « procédé mental de sélection, qui consiste à rejeter comme fausse toute assertion qui n’est pas évidente ». Selon Gilles Deleuze et Félix Guattari La philosophie ne consiste pas à savoir, et ce n’est pas la vérité qui inspire la philosophie, mais des catégories comme celles d’intéressant, de Remarquable ou d’important qui décident de la réussite ou de l’échec. Mais le suspens introduit un relation de sens, d’une part, entre les deux significations visées par chacune des propositions, d’autre part, entre les deux propositions en tant qu’elles ont un sens. À son départ, la philosophie s'est aussi voulue (prétendue) la source unique du savoir sur le Monde. Elle est aussi bien l’unité à partir de quoi se produit le passage d’un mode d’être à un autre, que l’unité à partir de quoi se déploie dans la présence, selon une unité d’une autre sorte, tel mode d’être déterminé. Et d’autres philosophes s’efforcent, de diverses façons, de proposer une méthode (je pense par exemple à Jean-Luc Marion, mais surtout à Ferdinand Gonseth). Est-ce seulement de cela qu’il s’agit ? De même pour la proposition dit indépendante. C’est cela, si l’on peut dire, la « vérité du savoir ». Article dans le volume collectif De Platon à Matrix. Mais le philosophe le moins dogmatique ne peut pas renoncer à une exigence spéculative qui caractérise en vérité le discours philosophique en … Il désigne donc à la fois une représentation de type contemplative (connaissance pure) ou une activité plus engagée dans la vie proprement humaine. Vérité de mon inscription symbolique que je suis homme ou femme : arriver à poser, contre la résistance névrotique, cette détermination qui a sens pour moi, comme telle. Et dont l’appropriation me rendra possible ce savoir achevé sur lui que je poursuis. En fait nullement. Il faut bien peser les conséquences de cette analyse : l’essence n’est plus maintenant radicalement et a priori indémontrable, et l’hypothèque de la perspective du savoir est levée. Recherche sur la question du sujet dans la philosophie politique française contemporaine: Language : French: Author, co-author : Bolmain, Thomas [Université de Liège - ULiège > Département de philosophie > Philosophie morale et politique >] Publication date : 2012 : Journal title : Dissensus: Publisher : Il s’agit d’un « procédé mental de sélection, qui consiste à rejeter comme fausse toute assertion qui n’est pas évidente ». Elle s’oppose à une philosophie qui se définit seulement "comme une contemplation de la vérité", comme atteinte du savoir absolu, comme pure intellection, comme atteinte d’une pure objectivité. Mais il y aura eu pétition de principe. Le monde est directement lié au discours et au langage : des événements, comportements réels que je peux désigner et décrire, et le sens que je leur assigne. Les lois du monde ne relèvent donc plus de la volonté des Dieux. Il y a de l’Un, pour citer Lacan, si le savoir philosophique est possible. Mais la philosophie comme savoir, la perspective du savoir philosophique requièrent aussi que le réel soit vrai. On comprend maintenant ce que c’est, « la philosophie comme savoir ». Ces trois figures apparaissent à divers niveaux dans les phénomènes linguistiques. Au § 344 du Gai savoir, Nietzsche dénonce ce qui lui apparaît comme une contradiction sinon de la science, du moins du scientisme moderne, dont le positivisme est le principal représentant en philosophie : la science moderne se veut exclusive de toute conviction non fondée en raison et appuyée sur l’expérience, mais elle reste en cela fondée sur une conviction, une « foi métaphysique » dans la … En l’état actuel des choses, il peut sembler en effet plus important de déterminer des voies et des principes de recherche, quitte à devoir corriger tel ou tel point concret de l’analyse. 1.4.2 Réflexion Étymologiquement ce terme désigne l'action de se tourner en arrière. La conscience : activité psychique qui fait que je pense le monde et que je me pense moi-même. On peut distinguer deux types fondamentaux : d’une part, les phrases où les propositions articulées gardent chacune leur sens ; d’autre part, celles où une seule des propositions articulées conserve sa pleine valeur de proposition. Système des fictions théoriques, pratiques et religieuses sur la base d’un positivisme idéaliste. Sans doute ce non-sens n’apparaît-il pas vraiment dans mon monde, mais en marge. Il s’agit là de l’essence de l’être. De même pour l’affirmation que Paris est la capitale de la France. Certes cela n’a rien que de très plat ou de très vague de déterminer l’essence comme désir. Et usage possible : un savoir peut servir. Il y a donc une vérité dans le monde, et la possibilité d’un savoir. Mais au moins n’est-elle plus impossible a priori. RSS 2.0. Mais la science comme nous la comprenons aujourd’hui est moins le savoir proprement dit que la recherche du savoir. Une vérité à prendre et quand même à dire. En réalité,le chemin de la connaissance nécessite parfois d’abandonner ses acquis.Certes, les savoirs peuvent constituer des points d’appui pour le cherchant, mais ils peuvent aussi représenter des obstacles à la conquête de nou… La philosophie apparaît à certains comme un milieu homogène: les pensées y naissent, y meurent, les systèmes s'y édifient pour s'y écrouler. C’est ce que met en œuvre DESCARTES bien sûr, dans son Discours de la méthode: un doute radical mais seulement opératoire, … Il ne s’agit pas d’éléments formels dénués de sens, d’une pure « matière signifiante », mais d’un premier moment pour les modes linguistiques. 7) Il nous fausserait compagnie malgré tout dans la considération du point suivant. D’où une remontée indéfinie vers le principe absolu. Commençons par le mot. Et le soupçon d’idéologie tout à fait légitime, si l’on veut assigner à tout élément réel du monde son sens vrai. Ce n’est pas la voie qu’a suivie Heidegger. « Temps et être » in Questions IV). Mais quel est ce sens ? fr. Pour la … Retenons six caractéristiques pour l’idéologie : 1) elle se présente sous la forme d’un discours systématique, démonstratif, totalitaire ; 2) son intention première est de justifier, l’injustifiable évidemment, sinon il n’y aurait pas besoin urgent de justification (par exemple l’exploitation du travail des femmes dans l’industrie textile, mais encore les violences de la Révolution) ; 3) son intention seconde semble de faire taire la question de l’autre, qui doute d’une telle situation soit juste, non seulement en lui apportant une réponse, mais en lui faisant comprendre que cette réponse a toujours déjà été inscrite et donnée ; 4) le discours idéologique fait reposer ses démonstrations sur un principe qu’on peut appeler son mythe fondamental, c’est ce qui a sens en soi et donne sens à tout (la liberté dans l’idéologie capitaliste, mais aussi la puissance de l’État ou la race et le peuple, ou le parti, ou les masses) ; 5) ce principe n’est lui-même pas démontré, mais il s’agit finalement d’y adhérer ou de le refuser, et en ce dernier cas on se trouve rejeté hors du groupe des bons, dans le Mal ; 6) le mythe fondamental est toujours une valeur d’espèce sociale. J’occupe, et l’on retrouve Foucault, la place du sujet en général. L’essence sans doute ne saurait être temporelle au sens où tel événement se produit dans le temps. On voit d’emblée les différences si je dis « Je pense qu’il l’aime » ou « Je sais qu’il l’aime ». Mais d’eux aussi il faudrait avoir un savoir. Il y aurait bien, dans un tel monde voué à l’imaginaire, un autre lieu de vérité. Et finalement 5) ce qui a suprêmement sens dans le savoir, c’est d’avoir atteint à cette « objectivité ». Si vous possédez quelques connaissances sur le sujet, ... Notons que l’essence de la philosophie est la recherche du savoir et non sa possession c'est à dire en quête permanente de la vérité. La sagesse consister à apprendre à se ressouvenir. Pour autant, la philosophie est-elle une science comme les autres ? Sur les dangers qui menacent le christianisme et le judaïsme selon Rosenzweig. Il n’est cependant pas évident que peser toute la profondeur de cette idée conduise à renoncer à l’entreprise philosophique de dire la vérité de l’être selon l’essence. A. de Waelhens et W. Biemel, in Questions I, Paris, Gallimard, 1968. Elle cherche à comprendre le réel dans sa totalité et son unité. Mais sans sens rigoureusement assignable. On n’a jamais évoqué l’être du sujet comme conscience. Le savoir est un but. Philosophie: L: Amiens: 1979: A défaut de certitude, une science du probable peut-elle suffire ? Dualité constitutive : je sais d’une même réalité plusieurs choses différentes, et finalement, si on les prend pour déterminant son être en lui-même, contradictoires ? - Le doute est également une notion centrale de la philosophie dogmatique: le doute comme outil de la méthode est « un opérateur dans la recherche du vrai ». C’est donc cette conversion du regard du fait au sens, et par les moyens qui lui sont propres, qui amène Aristote à mettre la poésie au rang des « choses sérieuses (spoudaïa) » : comme la philosophie, elle comporte une gratuité qui n’a rien d’une frivolité, mais qui est celle des activités contemplatives, et non pas seulement celles qui lui apportent des connaissances applicables, mais surtout celles par … La philosophie de Socrate rayonne encore aujourd’hui. Deux choses par conséquent : d’une part, la philosophie fait du savoir l’état auquel elle cherche à parvenir, comme savoir absolu, mais pour cela il faut déterminer l’essence, et au niveau même du discours et du langage ; d’autre part, le recherche philosophique apparaît dans une situation de problème, d’incertitude quant à l’essence, l’exigence revenant sans cesse d’établir que ce qu’on prétend être un savoir en est bien un. Il est devenu un homme universel. D’abord on s’imagine l’être — notons ici qu’il n’y a pas d’objet du désir qu’on ne se soit déjà approprié sur un mode ou sur un autre, plus simple justement. Les rapports du christianisme et de la philosophie sont cependant plus complexes. Puisque, comme on l’a vu, ce que l’on pense lorsqu’on pense vraiment, ce n’est jamais que la vérité de son être. C’est la raison pour laquelle on cherchera ici l’essence de l’être en l’homme, et plus précisément dans ce mode d’être qu’est la parole, comme phénomène purement linguistique.