Pour celles qui ont connu un apport technologique, je pense qu’elles ne sont pas mortes, et pas près de mourir, elles n’ont fait que muter, mais cela avec parfois des mutations parfois excessivement importantes qui ont modifié complètement leur mode de vie. Ce mot de populisme me semble comme une injure à l’égard du peuple, comme si on lui collait la responsabilité des turpitudes de politiques ambitieux, tel ce parangon fou du « rêve américain » Donald Trump. Tel est le problème fondamental dont le Contrat social donne la solution. Il a été constitué en 1944 et à l’époque il était le conseil représentatif des Israélites de France. ⇒ Nous venons de voir une fois de plus avec ce qu’on a nommé « les printemps arabes » que des peuples ont chassé des dictateurs, et de nouveau perdu le pouvoir. Effectivement, là, on a deux voies : l’identité administrative, mais aussi l’identité d’une culture. Souvent à ce terme est associé un sens religieux : est israélite celui qui pratique le culte biblique: ainsi on nomme le consistoire israélite. De mon point de vue libéral, les Français ou les Québécois existent, mais le prolétariat mondial, les citoyens du monde, le Québec progressiste ou la race des meilleurs, non. Qu’est-ce qu’être juif alors? Et il me semble que le terme peuple a une connotation positive chez ceux qui ont aujourd’hui, pour boussole l’orientation démocratique du régime politique et aussi le projet démocratique de l’existence dans toutes ses dimensions Ceux qui ambitionnent de construire une démocratie populaire, une université populaire, un théâtre populaire, ceux qui pensent le peuple comme une communauté d’histoire et de vie qui lie et relie sans cesse des hommes et des femmes sans appartenance exclusive ni partisane, mais des hommes et des femmes volontaires pour se relier à un projet de Bien commun .C’est l’idée du peuple souverain qui gouverne par lui-même et pour lui-même c’est à dire pour chacun et pour tous . Qu'est-ce qu'un peuple ? Ce dernier, même tombé dans la pire régression, devrait encore mériter le respect des personnes si elles sont dotées d’intelligence (pour comprendre ce phénomène de régression sociale, et, d’abord, ceux qui en sont responsables, autrement dit une oligarchie exploiteuse dominante, Si il y a un peuple, c’est qu’il y a une volonté de perpétuer une culture, et je suis d’accord aussi avec l’idée qu’il faut un mythe fondateur. On n’a pas la mythologie des grecs, et l’on cherche ce fameux lien commun. La liberté d'un peuple … Ce qui n’a pas de sens, c’est de supposer qu’ils veulent individuellement regarder le hockey ou le football pendant qu’ils veulent collectivement faire la révolution sans en être tout à fait conscients. Pour les libéraux, seuls les individus doivent être reconnus dans l’espace public. Un grand débat d’idées, pour donner un nouveau souffle à la démocratie française ? C’est-à-dire, que derrière il y a une Histoire dans le sens du temps, et il y a surtout l’Histoire de leur début, d’une recherche des grands mythes créateurs, des mythes fondateurs ; c’est essentiellement ça qui est le grand ciment. A-t-on crée cette histoire pour rassembler le peuple juif dans un État, une Nation ? Si on se réfère à ce formidable élan populaire qui a eu lieu après les attentats de Charlie hebdo et de l’épicerie casher, les gens, alors n’ont pas fait l’histoire, mais ils ont affirmé dans cet élan leur appartenance commune à une même Histoire. Ces différentes dimensions on les voit dans le peuple indien, où il y a je ne sais combien de castes qui ont toutes leur Histoire, leurs mythes. Cette expérience donne effectivement à la vie humaine une dimension plus riche. Nous sommes loin de la volonté émancipatrice des philosophes des « Lumières » loin de la volonté morale de construire une société où tous les membres sont des acteurs autonomes loin de l’élan populaire rassembleur dont je pourrai être partie prenante, ⇒ Je reviens brièvement sue ce pouvoir du peuple qu’est le référendum. Maintenant on recherche ce que pourrait être un peuple, on recherche cet espèce de rez-de-chaussée, le terreau sur lequel il a poussé. Il fut effectivement un temps où géographiquement parlant, les gens qui habitaient une région représentaient un peuple beaucoup plus facilement que maintenant. ⇒ On voit comment on a du mal à définir ce concept de peuple, et ce n’est pas par hasard si nous nous posons la question aujourd’hui. Les élites justifient leur pouvoir par les bienfaits qu’ils ont sur Lui. Ce qui n’a pas de sens, c’est de supposer qu’ils veulent individuellement regarder le hockey ou le football pendant qu’ils veulent collectivement faire la révolution sans en être tout à fait conscients. Ainsi quand on parle de la communauté juive que le CRIF dit représenter on se réfère aux juifs qui se rattachent au culte judaïque ou/et aux institutions culturelles qui se réclament de la religion juive et/ou du sionisme historique et actuel. C’est l’idée qu’un groupe puisse vouloir quelque chose au-delà de ce que veulent ses membres individuellement qui est absurde. ». Livres ⇒ D’abord dans ce concept de peuple, il y a des nuances ; et puis qu’est-ce que ça signifie aujourd’hui pour nous en France, le peuple, surtout dans ce moment de crise, ce moment de guerre. Non. ⇒ Un peuple fait son histoire, défini lui-même son avenir, oui ! Mais ce qui compte, et qui n’est récusé par aucun historien c’est qu’un peuple a une histoire et que cette histoire se rattache à un grand récit, un mythe,des idéaux et une épopée ….