Les connaissances de bases sont les premiers principes, ceux qui ne sont pas dérivés d'autre chose. Certaines postures épistémologiques considèrent l'objet « connaissance » de manière radicalement différente : Le débat entre fondationnalisme et cohérentisme porte sur la structure de la justification épistémique. Le contextualisme en philosophie de la connaissance est la thèse selon laquelle les attributions de connaissance peuvent changer de valeur de vérité d'un contexte de conversation à l'autre. 3. Le savoir que l’on ne complète pas chaque jour diminue tous les jours. Par exemple, Platon appelle « connaissance » (ou « science », épistémè) la saisie intuitive des Formes ou Idées des choses. Platon propose l'idée que la croyance vraie (« opinion droite ») n'est pas forcément une connaissance. Selon le cohérentisme, nos croyances sont à l'image d'un radeau dont les parties se maintiennent mutuellement, sans qu'aucune ne serve de soutien sans être elle-même soutenue. frankydu78 • 22 Octobre 2014 • 6 042 Mots (25 Pages) • 651 Vues. Ensuite, la définition traditionnelle suppose que la connaissance est (au moins) une croyance vraie. Inversement, si Antoine sait que les clefs sont dans le tiroir, alors il est vrai que les clefs sont dans le tiroir.  | Privacy policy ), ni a fortiori à une croyance vraie. Les connaissances dérivées sont les sciences et nos connaissances ordinaires sur le monde. L'encyclopédie française bénéficie de la licence Wikipedia (GNU). Nous mesurons ainsicombiensont importantes lesnotions d’objectivité et desubjectivité.L’une se… Le contextualiste compare le mot « savoir » à d'autres mots sensibles au contexte, c'est-à-dire qui changent de valeur d'un contexte de conversation à l'autre : les indexicaux (« je », « tu », « il ») ou les adjectifs dits « gradables », qui désignent une certaine quantité sur une échelle, comme « grand » ou « riche ». C’est sur ces conditions supplémentaires pour la connaissance que portent les débats . Si c'est le cas, les jurés ont une opinion ou croyance (ils croient que l'accusé est innocent), et cette croyance est vraie. Ce qui est impossible. Savoir dérive du latin sapere et sapio qui signifient avoir du goût, de l'intelligence, de la prudence. Page 1 sur 25. La connaissance scientifique s'oppose-t-elle à la connaissance vulgaire, ou n'en est-elle que le perfectionnement ? Le principal défenseur contemporain du cohérentisme est Keith Lehrer. La connaissance est une notion aux sens multiples, à la fois utilisée dans le langage courant et objet d'étude poussée de la part des sciences cognitives et des philosophes contemporains. On appelle aussi « connaissance » les choses connues elles-mêmes, et par extension les choses qui sont tenues pour des connaissances par un individu ou une société donnée. En philosophie, on distingue traditionnellement trois types de connaissance : La définition de la connaissance propositionnelle est celle qui a le plus attiré l'attention des philosophes. René Descartes, Karl Popper, Jules Vuillemin) la fait reposer sur l'exercice de la raison. Changer la langue cible pour obtenir des traductions. Chaque lettre qui apparaît descend ; il faut placer les lettres de telle manière que des mots se forment (gauche, droit, haut et bas) et que de la place soit libérée. Une fenêtre (pop-into) d'information (contenu principal de Sensagent) est invoquée un double-clic sur n'importe quel mot de votre page web. La théorie de la connaissance a été assimilée à la philosophie de la connaissance et à la gnoséologie. Ainsi, les mensonges de l'avocat ne sont pas une bonne raison de croire que son client est innocent; de même, le fait que la pièce soit tombée sur pile n'est pas une bonne raison de croire qu'il pleuvra demain. Cela dit, un certain nombre de points d'accord existent: que la connaissance propositionnelle soit au moins une croyance vraie et non accidentelle et/ou justifiée. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de ces cookies. Dans ce déplacement d’un plan transcendant à un plan immanent, ce à quoi aboutit la connaissance change, mais non ce de quoi elle part, à savoir l’expérience intérieure. John Locke, David Hume) place l'expérience sensible à l'origine de l'acquisition de la connaissance. On appelle aussi « connaissance » les choses connues elles-mêmes, et par extension les choses qui sont tenues pour des connaissances par un individu ou une société donnée. Ces théories sont dites fondationnalistes : une sous-partie de nos connaissances sert de fondement à toutes nos autres connaissances. C’est en fin de compte une autre façon de poser le problème des conditions et des limites de la connaissance qui émerge en philosophie. De même, pour Aristote, il n'y a de « connaissance » et de « science » (épistémè) que du général. Au contraire, croire que le client est innocent parce qu'on l'a vu ailleurs que sur les lieux du crime au moment du crime, c'est avoir une bonne raison de croire qu'il est innocent. Pourtant, ils ne « savent » pas que l'accusé est innocent, parce qu'ils auraient pu être trompés par l'avocat. Se manifeste aussi une ré-union ou synthèse du sensible (Percept) et de la raison (concept) chez des auteurs comme Rudolf Steiner (dans sa Philosophie de la liberté), Schelling. Chez Agrippa, ces trois options font partie des cinq « modes » par lesquels le sceptique peut suspendre toute affirmation. Inversement, si Antoine sait que les clefs sont dans le tiroir, alors il est vrai que les clefs sont dans le tiroir. Selon cette position, certaines croyances (les croyances de base) justifient nos croyances sans être elles-mêmes justifiées par d'autres croyances. Et ainsi de suite. On trouve de nombreuses sources lui attribuant l'expression « d'opinion droite pourvue de raison » (201 d)[10]. La connaissance est l’unique bien dont personne ne peut te dépouiller. Si ces définitions restrictives peuvent servir à caractériser la science ou à désigner un état cognitif exceptionnel visé par le philosophe, elles reviennent à fortement distinguer le substantif « connaissance » des emplois courants des verbes « savoir » ou « connaître » : par exemple, savoir où et quand on est né, savoir qu'il a plu trois fois la semaine dernière, savoir qu'il y a une table et deux chaises devant soi, connaître mon voisin Robert, etc. Jean connaît le Président de la République. Pour certains, il faut que la croyance soit certaine ou infaillible[4], pour d'autres, qu'elle soit justifiée[5], ou pourvue d'une justification non défaite[6], pour d'autres, qu'elle résulte d'un processus fiable[7], ou pour d'autres encore qu'elle ne soit pas vraie par accident[8]. (Philosophie de la connaissance, 1962-1992), de Jacques Bouveresse (Philosophie du langage et de la connaissance, 1995-2010) et de Claudine Tiercelin (Métaphysique et philosophie de la connaissance, depuis 2010) -, la philosophie de la connaissance a une forte présence au Collège de France ; Mais ce n'est pas une objection contre lui. La connaissance est sans valeur lorsqu’elle n’est pas mise en pratique. « Conscience » : cum scientia (latin). Jouer, Dictionnaire de la langue françaisePrincipales Références. Elle est aujourd'hui défendue par Peter Klein. Grant. Pour des philosophes empiristes comme David Hume ou Bertrand Russell, ce sont les croyances issues de l'expérience sensorielle. Au-delà de la classique Certains philosophes soutiennent que la notion n'est pas définissable. Le cohérentisme consiste à accepter la troisième branche du trilemme. Tout d'abord, elle ne s'applique qu'à la connaissance propositionnelle: le fait que quelqu'un sache que telle ou telle chose est vraie. La définition de la connaissance est encore objet de débat chez les philosophes. On peut ajouter un autre exemple : si vous tirez à pile ou face pour deviner s'il pleuvra demain, alors peut-être que vous tomberez juste, mais même lorsque c'est le cas, vous ne « savez » pas qu'il pleuvra demain, parce que c'est un simple coup de chance que votre croyance soit vraie. ), ni a fortiori à une croyance vraie. D’autre démarches de l’ordre de la psychologie, de la philosophie, des religions peuvent conduire l’individu à une certaine forme de connaissance, mais pour ma part, seule l'expérience initiatique vécue me permet de choisir en toute liberté de conscience mon cheminement parmi les nombreuses voies tracées sur les chemins de la perception du sens de la vie - La connaissance comme croyance vraie et justifiée, Débats philosophiques autour de la connaissance. Les fondationnalistes diffèrent aussi entre eux sur la classe des croyances qui constituent les croyances de base. Réunir les deux éléments serait à la fois l'origine et l'acte même de « connaître » rendu effectif par « le penser »[réf. Pour un fondationnalisme rationaliste, où les croyances de base sont un petit nombre de principes sur lesquels on tente de fonder toutes les autres, l'image de l'arbre, empruntée à Descartes, est plus appropriée[20]. Pour Aristote, ce sont des principes très généraux qui donnent l'essence d'une chose ; pour Descartes, un petit nombre de vérités saisies de façon claire, distincte et indubitable ; pour Locke, les sensations ; pour Hume, les impressions sensibles ; pour Kant, les intuitions des sens (ou sensations) et les principes de l'entendement qui les organisent ; pour Russell, les données des sens et les principes de la logique. La connaissance objectuelle n'est ni une croyance, ni susceptible d'être vraie : par exemple, si je connais Pierre, cela ne correspond à aucune croyance en particulier (croire en Pierre ?? La définition traditionnelle, comme croyance vraie et justifiée, est jugée insuffisante ou inadéquate depuis les contre-exemples formulés par le philosophe américain Edmund Gettier[9]. En savoir plus. Sur la notion de savoir-faire, voir G. Ryle, La condition de vérité est rejetée chez certains pragmatistes (Richard Rorty) et dans la tradition de la. Elle est aujourd'hui défendue par Peter Klein. Les fondationnalistes doivent admettre que les croyances de bases sont non justifiées, ou ils doivent soutenir qu'elles sont justifiées d'une autre façon que par un argument (par exemple, par une expérience sensorielle, une intuition, ou l'évidence). Pour Aristote, ce sont des principes très généraux qui donnent l'essence d'une chose ; pour Descartes, un petit nombre de vérités saisies de façon claire, distincte et indubitable ; pour Locke, les sensations ; pour Hume, les impressions sensibles ; pour Kant, les intuitions des sens (ou sensations) et les principes de l'entendement qui les organisent ; pour Russell, les données des sens et les principes de la logique. Le problème a été exposé par Edmund Gettier qui a donné les deux premiers exemples de ce genre en 1963 dans un bref article resté célèbre[16]. On lira quelques extraits de textes classiques empruntés à différentes périodes de l’histoire de la philosophie. La connaissance objectuelle n'est ni une croyance, ni susceptible d'être vraie : par exemple, si je connais Pierre, cela ne correspond à aucune croyance en particulier (croire en Pierre?? Pour des philosophes empiristes comme David Hume ou Bertrand Russell, ce sont les croyances issues de l'expérience sensorielle. La définition traditionnelle de la connaissance est aujourd'hui tenue pour insuffisante à cause du problème de Gettier. Mais, selon le contextualiste, même si ces deux affirmations sont faites à propos de la même personne qui se trouve dans la même situation, il est possible que l'une soit vraie et l'autre soit fausse, parce que le mot « savoir » a changé de signification entre les deux conversations. Il s'agit de ce dont s'occupe une science, son référent désigné, par exemple l'astronomie s'occupe des astres. Mais cette justification contient elle-même une affirmation, qu'il faut justifier à son tour. 2. Sujet 4916 La connaissance scientifique vous paraît-elle pouvoir tenir lieu de philosophie ? LA fenêtre fournit des explications et des traductions contextuelles, c'est-à-dire sans obliger votre visiteur à quitter votre page web ! Le contextualisme a été avant tout défendu comme une solution au problème du scepticisme. La conscience est mise à distance : 1. ~ Proverbe chinois. On peut ajouter un autre exemple : si vous tirez à pile ou face pour deviner s'il pleuvra demain, alors peut-être que vous tomberez juste, mais même lorsque c'est le cas, vous ne « savez » pas qu'il pleuvra demain, parce que c'est un simple coup de chance que votre croyance soit vraie. This entry is from Wikipedia, the leading user-contributed encyclopedia. Il s'agit d'une définition circulaire qui n'est donc pas valide. Cela dit, un certain nombre de points d'accord existent : que la connaissance propositionnelle soit au moins une croyance vraie et non accidentelle et/ou justifiée. L’analyse philosophique de la connaissance. Mais la tradition en a retenu l'explication suivante. On nomme aussi connaissance le résultat de cette recherche, c'est-à-dire le savoir. Deux remarques sur cette définition traditionnelle. Les connaissances de bases sont les premiers principes, ceux qui ne sont pas dérivés d'autre chose. La connaissance, c’est l’expérience. Les jeux de lettres anagramme, mot-croisé, joker, Lettris et Boggle sont proposés par Memodata. Ces théories à deux niveaux semblent suggérer qu'il n'y a pas de définition unique de la connaissance, puisqu'une connaissance est ou bien une connaissance première ou bien une connaissance dérivée. René Descartes, Karl Popper, Jules Vuillemin) la fait reposer sur l'exercice de la raison. Son but est de transformer la connaissance en art de vivre en considérant comme digne d'intérêt et de réflexion l'existence dans tous ses recoins. Quoi qu'il en soit, elle a été retenue par une certaine tradition philosophique ultérieure. Tous droits réservés. (b) elle est une croyance vraie: si Antoine croit que Paris est en Belgique, alors il ne peut pas savoir que Paris est en Belgique, tout simplement parce que c'est faux. Et ainsi de suite. Plusieurs philosophes ont réservé le nom de connaissance à des états épistémiques exceptionnels. Ce dernier dérive du latin cognescere et noscere qui veulent dire à la fois apprendre, connaître et savoir. De même, pour Aristote, il n'y a de « connaissance » et de « science » (épistémè) que du général. Cet ouvrage est le produit des premiers travaux du Groupe de Recherche en Épistémologie (GRÉ), porté par Claudine Tiercelin au sein de la chaire de Métaphysique et philosophie de la connaissance du Collège de France. Selon cette position, les croyances peuvent se justifier les unes les autres circulairement. Cette reformulation permet de voir en quoi la définition présentée comme « traditionnelle » dans les sections précédentes est en effet celle adoptée, souvent implicitement, par la majorité des grands philosophes de la connaissance de Platon à Russell. Ils s'accordent à penser qu'il faut en outre que la croyance et la vérité (ou le fait) soit en quelque sorte connectés d'une façon appropriée, mais ils sont en désaccord sur la nature de cette connexion. De même, la définition traditionnelle ne dit rien sur la connaissance comme savoir-faire[14]. Le principal défenseur contemporain du cohérentisme est Keith Lehrer. Personnification de la connaissance (Grec Επιστημη, Episteme) dans la Bibliothèque de Celsus (Κελσος) à Éphèse en Turquie. De l’homme face au monde 2. Jean sait que Paris est la capitale de la France. L'idée du cohérentisme, qu'on peut faire remonter à Hegel, a été défendue par Otto Neurath, qui comparait la science à un bateau en mer dont on peut remplacer les parties une à une, mais sans jamais le reconstruire entièrement à partir de rien (voir Bateau de Neurath). Selon le cohérentisme, nos croyances sont à l'image d'un radeau dont les parties se maintiennent mutuellement, sans qu'aucune ne serve de soutien sans être elle-même soutenue. Ils s'accordent à penser qu'il faut en outre que la croyance et la vérité (ou le fait) soit en quelque sorte connectés d'une façon appropriée, mais ils sont en désaccord sur la nature de cette connexion. Tout d'abord, elle ne s'applique qu'à la connaissance propositionnelle: le fait que quelqu'un sache que telle ou telle chose est vraie. Recherche parmi 249 000+ dissertations. (a) elle est une croyance: si Antoine ne croit pas que la Terre est ronde, alors il ne peut pas le savoir. En réalité,le chemin de la connaissance nécessite parfois d’abandonner ses acquis.Certes, les savoirs peuvent constituer des points d’appui pour le cherchant, mais ils peuvent aussi représenter des obstacles à la conquête de nou… L'infinitisme consiste à accepter des chaînes infinies de justifications. De même, la définition traditionnelle ne dit rien sur la connaissance comme savoir-faire[14]. Pour sa part, le rationaliste (cf. Nous posons la connaissance vraie, objective, fiable et les sens pour faire l'expérience des réalités en elles-mêmes indépendamment des représentations que nous en avons. Par opposition, on appelle invariantistes les positions qui nient que la valeur de « savoir » peut changer d'un contexte à l'autre. D’autre part, la connaissance fait appel à l’intuition, elle tente d’explorer de nouvelles voies au-delà des savoirs déjà acquis. Depuis le Théétète de Platon, les philosophes s'accordent généralement sur le fait qu'une connaissance est une croyance qui est vraie, mais aussi qu'elle n'est pas seulement une croyance vraie[3]. Les conceptions que le fondationnalisme et le cohérentisme se font de la structure de la justification épistémique sont illustrées par des images bien connues. On peut ranger dans cette catégorie le De la certitude de Wittgenstein, John Austin, Michael Williams ou encore Robert Fogelin. Elle s’oppose à l’erreur et à l’illusion. La définition traditionnelle suggère donc que lorsqu'une croyance s'appuie sur des bonnes raisons, et qu'elle est vraie, alors c'est une connaissance[13]. En suivant des auteurs comme Steup et Lehrer, nous distinguerons trois sortes de connaissance considérées comme les plus importantes, et nous verrons ensuite quelle sorte de connaissance est le plus souvent étudiée. Leprésentest une perception fugitive etpermanente d’un équilibre nécessairepourtransmettre et faire communiquer entreelles objectivement les connaissances afin de construire unréseau de valeurs,étroitement lié au savoir. A la fois parce que la connaissance en situation de nos désirs permet de les travailler philosophiquement, de les réorienter ou de les volontariser au besoin, mais aussi parce qu’ils sont des révélateurs de nous-mêmes. La plupart des définitions du français sont proposées par SenseGates et comportent un approfondissement avec Littré et plusieurs auteurs techniques spécialisés. ~ Heber J. Il donne l'exemple de la plaidoirie mensongère (Théétète, 200 a-201 d). Selon les invariantistes, si ce que dit le sceptique est vrai alors ce que nous disons dans nos attributions courantes de connaissances est faux, et inversement. En philosophie, la connaissance est l'état de celui qui connaît ou sait quelque chose. dans Dutant et Engel, Dans la Préface à l'édition française des, un contenu abusif (raciste, pornographique, diffamatoire), Timothy Chappell, Plato on Knowledge in the Theaetetus, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Connaissance_(philosophie)&oldid=174544523, anagramme, mot-croisé, joker, Lettris et Boggle, est motorisé par Memodata pour faciliter les, Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «. En philosophie, on distingue traditionnellement trois types de connaissance : La définition de la connaissance propositionnelle est celle qui a le plus attiré l'attention des philosophes.  | Informations Ensuite, la définition traditionnelle suppose que la connaissance est (au moins) une croyance vraie. ○   Boggle. Cette position a eu peu d'adeptes. ○   Anagrammes N°9 - … La gnoséologie accumule la connaissance en général, de même que la science … Le contextualisme a été avant tout défendu comme une solution au problème du scepticisme. P. Unger, "Knowledge as non-accidentally true belief", 1968. Selon le fondationnaliste, nos croyances sont à l'image d'une pyramide, où une base soutient tout le reste de l'édifice. On peut aussi ranger dans le contextualiste un ensemble distinct de positions d'inspiration wittgensteinienne, selon laquelle les attributions de connaissances sont justifiées uniquement relativement à certaines pratiques de justification acceptées par la communauté linguistique. Notons enfin qu'en français, le substantif qui s'applique volontiers à un état épistémique éminent est peut-être « le savoir » plutôt que « la connaissance ». Indexer des images et définir des méta-données. L'image de la pyramide est particulièrement appropriée au fondationnalisme empiriste, dans lequel les croyances de bases sont les nombreuses croyances particulières que nous acquérons par l'usage des sens. Par exemple, l'idéaliste verra le monde des idées comme l'élément premier de toutes choses alors que le spiritualiste lui rétorquera « non, le monde des idées provient de la source première qui est le Divin ». Aujourd'hui, on lui préfère souvent l'expression « croyance vraie justifiée ». La connaissance consiste en la recherche de l’universel et en l’appréhension de valeurs stables telles que le Bien, le Vrai, le Beau ou le Juste. Le cohérentisme consiste à accepter la troisième branche du trilemme. La définition traditionnelle suggère donc que lorsqu'une croyance s'appuie sur des bonnes raisons, et qu'elle est vraie, alors c'est une connaissance[13]. Le contextualiste compare le mot « savoir » à d'autres mots sensibles au contexte, c'est-à-dire qui changent de valeur d'un contexte de conversation à l'autre : les indexicaux (« je », « tu », « il ») ou les adjectifs dits « gradables », qui désignent une certaine quantité sur une échelle, comme « grand » ou « riche ». Le contextualisme en philosophie de la connaissance est la thèse selon laquelle les attributions de connaissance peuvent changer de valeur de vérité d'un contexte de conversation à l'autre. La connaissance est source de pouvoirs. Chez Agrippa, ces trois options font partie des cinq « modes » par lesquels le sceptique peut suspendre toute affirmation. Deux remarques sur cette définition traditionnelle. Or, à la lecture du texte, il apparaît que Platon ne se satisfait pas de cette définition, puisqu'une opinion peut être vraie sans pour autant en avoir la science : le juge, par exemple, peut être persuadé par un témoin, et prononcer un jugement correct. Ajouter de nouveaux contenus Add à votre site depuis Sensagent par XML. Pour un fondationnalisme rationaliste, où les croyances de base sont un petit nombre de principes sur lesquels on tente de fonder toutes les autres, l'image de l'arbre, empruntée à Descartes, est plus appropriée[20]. Ce que Platon entend par « raison » ici est objet de débat chez les exégètes. E. Gettier montre qu'il y a des croyances vraies et justifiées qui ne sont pas des connaissances (voir article Edmund Gettier pour des descriptions et des analyses précises de ces exemples). La connaissance peut se définir comme l’activité théorique de l’homme, comme l’opposé de l’action dans le monde. ○   jokers, mots-croisés Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Ces théories à deux niveaux semblent suggérer qu'il n'y a pas de définition unique de la connaissance, puisqu'une connaissance est ou bien une connaissance première ou bien une connaissance dérivée. La prise de conscience de la Connaissance,sous formed’un ensembled’informations, n’est donc rien d’autrequ’unétat d’équilibre àl’interface dumonde suggéré et du monde conscient. Sujet 988 La connaissance s’interdit-elle tout recours à l’imagination ? Depuis Kant surtout, on s'est convaincu que la métaphysique et même la connaissance en général n'est possible, — philosophiquement — que moyennant cette préface générale de toute recherche particulière. L'image de la pyramide est particulièrement appropriée au fondationnalisme empiriste, dans lequel les croyances de bases sont les nombreuses croyances particulières que nous acquérons par l'usage des sens. Ernest Sosa, "Le radeau et la pyramide", 1980, trad. Ernest Sosa, "Le radeau et la pyramide", 1980, trad. John Locke, David Hume) place l'expérience sensible à l'origine de l'acquisition de la connaissance. Lorsque la théorie de la connaissance est assimilée à la philosophie de la connaissance, elle fait partie de la philosophie selon une certaine géographie: continentale: la théorie de la connaissance porte sur toute la connaissance et l'épistémologie porte sur la connaissance scientifique, anglo-saxonne: la … Le service web Alexandria est motorisé par Memodata pour faciliter les recherches sur Ebay. Pour sa part, le rationaliste (cf. Copyright © 2000-2016 sensagent : Encyclopédie en ligne, Thesaurus, dictionnaire de définitions et plus. On peut ranger dans cette catégorie le De la certitude de Wittgenstein, John Austin, Michael Williams ou encore Robert Fogelin. Pour savoir quelque chose, il faut au moins croire que c'est le cas, c'est-à-dire le tenir pour vrai. En philosophie, la connaissance est l'état de celui qui connaît ou sait quelque chose. À terme, seules trois situations sont possibles : 1) la justification s'arrête à certaines affirmations qui ne sont pas elles-mêmes justifiées, 2) la justification continue à l'infini, ou 3) la justification s'appuie circulairement sur des affirmations qu'elle devait justifier. Sujet 5361 La connaissance se limite-t-elle aux apparences ? Ainsi, les mensonges de l'avocat ne sont pas une bonne raison de croire que son client est innocent; de même, le fait que la pièce soit tombée sur pile n'est pas une bonne raison de croire qu'il pleuvra demain. Si c'est le cas, les jurés ont une opinion ou croyance (ils croient que l'accusé est innocent), et cette croyance est vraie. Le mot « savoir » apparaît alors dans sa propre définition ! Les fondationnalistes diffèrent aussi entre eux sur la classe des croyances qui constituent les croyances de base. Le philosophe empiriste (cf. La Connaissance : Définition Philosophique. À terme, seules trois situations sont possibles : 1) la justification s'arrête à certaines affirmations qui ne sont pas elles-mêmes justifiées, 2) la justification continue à l'infini, ou 3) la justification s'appuie circulairement sur des affirmations qu'elle devait justifier. ○   Lettris Le dictionnaire des synonymes est surtout dérivé du dictionnaire intégral (TID). On peut les exprimer par ces trois phrases : 1. En ce sens, la recherche en philosophie de la connaissance apparaît comme une recherche dans le contexte plus large des sciences cognitives, et donc au travers de projets pluridisciplinaires.