Par contre, pour ce qui concerne les échanges de capital et de travail, le libre échange laissé à lui même conduit généralement à l'exploitation des pays pauvres par les plus riches. Pour certains pays, on observe une stagnation absolue, voire une régression des revenus de la majorité de la population. Dans leur grande majorité les économistes classiques et néoclassiques sont en faveur du libre-échange, affirmant que ce dernier a un impact positif sur la croissance économique et le niveau de développement, tandis que le protectionnisme a un impact négatif sur la croissance et le niveau de richesses. A l'inverse du libre-échange, on voit des politiques économiques, souvent à des fins populistes comme avec le gouvernement américain de Donald Trump, qui consistent à augmenter les barrières douanières. Selon elle, la perte de production en Asie contribue probablement déjà au ralentissement de la croissance mesurée de la production et de la productivité dans le secteur manufacturier. Une démonstration empirique a été apportée à l'été 2013 par le CEPII (Centre d'Études prospectives et d'Informations internationales) : les échanges bilatéraux sino-français, en particulier les importations chinoises, bénéficient communément aux deux pays. Cette situation s'aggrave chaque année ; elle ne correspond pas à une logique de libre-échange, elle est source d'une paupérisation croissante, facteur de troubles. B) La croissance des pays en développement semble aller de paire avec leur insertion dans le commerce mondial. Au-delà de son apport économique, le tourisme s’est également inscrit comme un facteur de socialisation et d’échanges au service de la paix. Aux États-Unis, la part de la rémunération du travail dans le revenu national est tombée à 51,6 % en 2006 - son plus bas niveau historique depuis 1929 - contre 54,9 % en 2000[86]. Cette présentation fait apparaître la protection nationale comme la norme et le libre-échange comme l'exception, ce qui est conforme à la vérité historique. Ainsi, l'accès accru au marché mondial concurrentiel et les gains de la libéralisation du commerce ne profitent qu'à un groupe restreint de nations dont les industries sont déjà assez compétitives[51]. Cependant, cette crise de l'endettement des agents privés est une conséquence directe de la libéralisation du commerce international. Cependant, ces dernières années, depuis la fin du système de Bretton Woods en 1971, avec l'influence croissante des écoles de pensée monétaristes dans les années 1980, ces préoccupations - et en particulier celles concernant les effets déstabilisateurs des excédents commerciaux importants - ont largement disparu du discours; Ils reçoivent à nouveau une certaine attention dans le sillage de la crise financière de 2007-2008[49]. C'est, en partie, pour cela que de nombreuses entreprises occidentales implantent leurs activités polluantes dans les pays émergents. Par libre-échange, on entend la possibilité d'effectuer du commerce avec d'autres pays, sans entrave particulière, en particulier douanière. Dani Rodrik, estime que la libéralisation du commerce redistribue cinq dollars de revenu entre différents groupes de personnes du pays pour chaque dollar de gain net hypothétique qu'elle apporte à l'économie dans son ensemble. On note donc que même les statistiques démontrant l’existence du phénomène dit de « dumping social » soulignent qu’il est à l’échelle globale largement créateur d’emplois, mais ce gain quantitatif est relativisé par les caractères qualitativement différents entre emploi perdus et créés. Le libre échange précarise, il semble être le principal vecteur de décroissance des pays développés. », « Le second cas dans lequel il sera avantageux, en général, de mettre quelque charge sur l'industrie étrangère pour encourager l'industrie nationale, c'est quand le produit de celle-ci est chargé lui-même de quelque impôt dans l'intérieur. Et, avec la diminution des coûts de transport et de communication, les capitaux sont devenus de plus en plus mobiles et se déplacent fréquemment d'un pays à l'autre. D'un point de vue théorique, la théorie de l'avantage comparatif doit supposer que le travail ou le capital est utilisé à pleine capacité et que les ressources limitent la production. L'afflux des importations a entraîné une stagnation des salaires et une baisse du revenu médian des ménages depuis des décennies aux États-Unis. traités inégaux imposés à une nation plus faible par une nation plus forte, forçant la première à admettre les biens produits par la seconde (forcer les étrangers à ouvrir leur commerce, abaisser leurs barrières et leurs droits de douanes, tout en tâchant de conserver les siennes, est une politique ordinaire des relations internationales, éventuellement appuyée par la menace militaire ou obtenue à l'issue d'une guerre) ; Dumping monétaire : Une monnaie subit une, Dumping social : lorsqu'un État réduit les cotisations sociales ou conserve des normes sociales très faibles (par exemple, en Chine, la réglementation du travail est moins contraignante pour les employeurs qu'ailleurs). La doctrine devient toutefois généralement acceptée au début du XXe siècle comme une exception théorique légitime au principe de libre-échange, malgré le flou de ses hypothèses, et la difficulté à la transposer en une politique industrielle concrète. Mais, contrairement aux pays colonisés, il restait un pays autonome, capable de gérer sa politique et notamment d'importer les techniques modernes. Le libre échange permet il de réduire les inégalités de développement? Il est vrai que cette belle passion n'est pas très commune parmi les marchands, et qu'il ne faudrait pas de longs discours pour les en guérir. Paul KRUGMAN, dans son ouvrage la mondialisation n'est pas coupable, ajoute une vision dynamique à cet ensemble en introduisant les rendements croissants. Cela profitera à la nation vers laquelle ils émigrent, mais pas nécessairement aux autres. En Amérique latine, le taux de croissance annuel du revenu par habitant est passé de 3,1%/ an entre 1960 et 1980 à 0,6%/ an entre 1980 et 1999. Le libre-échange n'est donc en pratique que le fruit rare et limité (ne portant en général que sur certains biens) d'accords internationaux, par lesquels les États acceptent de réduire en tout ou partie les traitements spécifiques qu'ils appliquent aux marchandises étrangères et qui les handicapent sur leur marché. Mais au sujet de la croissance à long terme, elle ne dit rien sur la façon dont les faits peuvent changer demain ainsi que la façon dont on peut les faire changer en faveur de quelqu'un. Ainsi, dans une situation toujours plus interdépendante entre les différentes économies nationales, il convient de s'interroger sur la nature, les effets croisés existants entre le libre-échange et la croissance. Comme l'a dit Geoffrey Crowther: « Si les relations économiques entre les nations ne sont pas, d'une manière ou d'une autre, assez proches de l'équilibre, alors il n'y a pas un système financier qui puisse sauver le monde des conséquences appauvrissantes du chaos »[48]. En fait, l'analyse économique montre que la ré-allocation des facteurs de production ne survient qu'une seule fois (jusqu'au nouvel équilibre), tandis que les gains d'efficacité sont, eux, permanents. Cela tend à enfermer les pays pauvres dans les bas salaires des industries extractives et agricoles déjà existantes. Aujourd'hui, s'il existe un fort consensus entre de nombreux économistes de différentes tendances en faveur du libre-échange, le grand public est en général méfiant, voire hostile, envers cette notion . Il utilise l'exemple de deux pays qui produisent des montres et du blé. », « (...) chaque individu qui emploie son capital à faire valoir l'industrie nationale, tâche nécessairement de diriger cette industrie de manière que le produit qu'elle donne ait la plus grande valeur possible. La dernière modification de cette page a été faite le 14 mai 2021 à 04:03. Près de 65 % des Français, Italiens, Espagnols, Allemands sont favorables à un certain protectionnisme (relèvement des taxes douanières vers les pays tels que la Chine et l'Inde) selon des sondages IFOP de 2011 commandés par une association[31]. En effet, les travailleurs sont déplacés des secteurs bien rémunérés (comme la fabrication) vers les secteurs moins bien rémunérés (comme la restauration). Il introduit également la distinction entre économies d'échelle « technologiques » (la fonction de production de chaque firme est affectée directement par la production de l'industrie) et « pécuniaires » (elle est affectée par des producteurs en amont ou en aval). ). Selon plusieurs économistes, le libre-échange a conduit à la désindustrialisation, à la déflation des salaires et à une plus grande inégalité dans les pays à déficit élevé[65],[66],[67],[68]. Le 7 mars 1931, dans le New Statesman and Nation, il écrit un article intitulé « Proposition pour un revenu tarifaire ». David Ricardo avait avancé dans ses Principes de l'économie politique et de l'impôt que l'importation de produits étrangers moins onéreux permettait une baisse des prix favorable au pouvoir d'achat. Et la monnaie en tant que réserve de valeur dans un monde d'incertitude influe de façon significative sur les motifs et les décisions des détenteurs et des producteurs de richesse[97],[98]. En fait lorsque les divers effets de la libéralisation du commerce, qui ne sont pas tous inclus dans les modèles GTAP ou LINKAGE sont pris en compte, le solde est directement négatif pour les autres pays, puisque le gain cumulé de la Chine dépasse largement celui des pays « en développement »[64]. Les activités économiques protégées peuvent s'abstraire au moins en partie des pressions de toutes natures en provenance du contexte concurrentiel étranger. Les 2,7 millions de travailleurs déplacés par le déficit commercial des États-Unis avec la Chine ont perdu 13 505 $ en 2011. Martyn s'oppose à la fois au monopole de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales et aux restrictions sur les importations de biens manufacturés en provenance de l'Inde. Le libre-échange pour les pays en développement est donc un facteur de cohésion sociale améliorant le niveau de vie globale. Le libre échange est une doctrine économique prônant la liberté de circulation de tous les biens et services entre les nations (produits, services, capitaux, devises, etc.). [...] Conclusion : En fait, les entreprises ont un avantage clair au libre-échange tandis que les effets sur la croissance des pays sont plus discutables. Ils montrent que le commerce avec la Chine a coûté aux Américains entre 1991 et 2007, soit environ un million de travailleurs américains dans le secteur manufacturier. Une autre erreur serait de considérer le libre-échange comme facteur de paix (à l'inverse du protectionnisme). Sa caution rencontre une franche opposition pendant les décennies suivantes (Alfred Marshall parle de « son seul manquement regrettable aux sains principes de la rectitude économique »[28]), Mill lui-même regrette que les protectionnistes exagèrent fortement la portée de sa doctrine, et finit par la renier partiellement en 1871. Dans ce cas, un État pourrait même gagner davantage en s'abstenant de participer au commerce international et en stimulant la production intérieure, car cela permettrait d'employer davantage de main-d'œuvre et de capitaux et d'augmenter le revenu national. Et cela n'est pas modifié par ce que l'on appelle l'avantage comparatif dynamique[97],[98]. Cela pourrait permettre la reconstruction du marché intérieur sur une base stable, avec une amélioration significative de la solvabilité des ménages et des entreprises[95],[81],[82]. Cela crée des effets de synergie entre les différents secteurs[50]. Si cette vision idyllique du libre-échange comme facteur de croissance économique peut se justifier sous certaines conditions et dans des cas particuliers, il convient de nuancer cet optimisme. Ricardo insiste sur le fait que le commerce international a lieu comme s'il était purement un commerce de troc, présomption qui est maintenue par les économistes classiques et néoclassiques ultérieurs. Avraham Ebenstein, Margaret McMillan, Ann Harrison ont constaté des effets négatifs du commerce avec la Chine sur les travailleurs américains. Les chercheurs de l'EPI ont noté que lorsque des travailleurs sont mis à pied à partir d'emplois qui ont été externalisés, ils acceptent souvent des salaires inférieurs pour trouver du travail dans des emplois qui sont impossibles à externaliser - aménagement paysager par exemple[89],[90]. Mais ces calculs sont contestés. L'immobilité internationale du travail et du capital est essentielle à la théorie de l'avantage comparatif. Il n'existe pas de mécanisme d'ajustement dans la pratique. Cet exemple montre que, pour ce pays, l'insertion dans le commerce international a constitué un facteur déterminant pour sa croissance économique, ce qui apporte un argument de poids aux défenseurs du libre-échange dont les analyses trouvent leur origine dans les écrits de Smith et de Ricardo. ces facteurs seront catégorisés comme ... potentiel économique de la région tout en renforçant le développement humain de manière plus générale. Les années 1920 à 1929 sont généralement décrites, à tort, comme des années durant lesquelles le protectionnisme gagna du terrain en Europe. La Information Technology and Innovation Foundation (en) estime que plus de 60% des 5,7 millions d’emplois perdus dans le secteur de la fabrication aux États-Unis au cours de la première décennie des années 2000 sont dus à l’augmentation des importations de produits manufacturés[65]. Les pays protectionnistes ont pour la plupart tenté d’accroître le plus possible la taille de leur marché, ce qui revient finalement à agrandir les espaces géographiques où les produits voyagent sans entraves. En ce sens, le libre-échange est au contraire l'état naturel de l'économie, avant toute intervention étatique. Or, les déséquilibres commerciaux sont la norme et le commerce équilibré ne constitue dans la pratique qu'une exception. Appliqué au commerce international, il conclut que ce principe pousse les manufactures protégées à s'étendre au-delà de leurs capacités naturelles, aux dépens des autres activités. Le principal argument en faveur du libre-échange est que les effets positifs (la baisse des prix des produits importés) l'emportent sur les effets négatifs (la baisse des salaires des travailleurs affectés par les importations). - Mais ce qui n'est peut-être pas tout à fait aussi évident, c'est de savoir s'il tend à augmenter l'industrie générale de la société, ou à lui donner la direction la plus avantageuse. Une hypothèse cruciale dans la formulation classique comme dans la formulation néoclassique de la théorie de l'avantage comparatif est que le commerce est équilibré, ce qui signifie que la valeur des importations est égale à la valeur des exportations de chaque pays. À ce jour, l'objection de Torrens reste l'entorse la plus sérieuse au principe de libre-échange[26]. Ainsi, ses partenaires commerciaux en importeront trop. Entre 1980 et 2000 (période de libre-échange), le revenu par habitant en Afrique subsaharienne a chuté de 9 %, alors que les politiques interventionnistes l'avaient augmenté de 37 % au cours des deux décennies précédentes[57] La croissance économique est revenue en Afrique durant les années 2000 mais elle a été principalement tirée par le boom des prix des produits de base, alimenté par la croissance rapide de la Chine qui avait besoin de ressources naturelles. [...], [...] L'Union Européenne en est un exemple intéressant à double titre. Les pays du Sud se spécialiseront évidemment dans les productions manufacturières les plus triviales demandant un nombre important de travailleurs faiblement rémunérés. Tu ne trouves pas ce que tu cherches ? Ainsi, à égalité de profits ou à peu près, tout marchand en gros préférera naturellement le commerce intérieur au commerce étranger de consommation, et le commerce étranger de consommation au commerce de transport. Le fondement de ce système repose dans les théories économiques classiques de la division du travail entre les différentes nations (division internationale du travail) et de l'avantage comparatif. Donc, pour qu'un pays crée de la richesse, le meilleur moyen est de développer son secteur manufacturier et de le protéger. Si la production industrielle (les montres) est sujette à des rendements croissants tandis que la production agricole (le blé) est soumise à des rendements décroissants, un pays qui se spécialise dans l'agriculture s'expose à une érosion inéluctable des termes de l'échange, et des barrières douanières permanentes sur les importations industrielles deviennent alors préférables au libre-échange. Mais autour de 1913, il n'en produisait plus que 7 % à 8 %. Susan Houseman soutient que la croissance anémique de la production manufacturière aux États-Unis résulte en grande partie de la mondialisation et non de l'automatisation. Il n'y avait donc pas de protectionnisme particulier à l'époque. [47] Représentation permanente de la France auprès de l’Union Européenne. La croissance du revenu par habitant dans les pays développés est passée de 3,2 % /an entre 1960 et 1980 à 2,2 % /an entre 1980 et 1999, tandis que dans les pays en développement, elle est passée de 3 % à 1,5%/ an. En 1764, André-Timothée-Isaac de Bacalan (1736-1769) publie Paradoxes philosophiques sur la liberté du commerce entre les nations[18]. S'ils ne le peuvent pas, les importations ne pousseront pas l'économie dans des industries mieux adaptées à son avantage comparatif et ne feront que détruire les industries déjà existantes. En réalité, les exemples de conflit au nom du libre-échange ne manquent pas : ainsi la guerre de l’opium dans les années 1830-1840 liée à une volonté britannique d'ouvrir le marché chinois par la force alors même que la Chine se suffisait, à l'époque, en grande partie à elle-même en matière économique[99],[100]. Inversement les pays riches concentreront les activités qui exigent de lourds investissement ou de la main-d’œuvre qualifiée. C'est l'idée, popularisée par les mercantilistes, que la richesse correspond à la quantité de monnaie accumulée. Le libre-échange est un principe visant à favoriser le développement du commerce international en supprimant les barrières nationales tarifaires et non tarifaires susceptibles de restreindre l'importation des biens et des services. Consulte plus de 198322 documents en illimité sans engagement de durée. Mais pour Keynes, ce changement d’emploi peut impliquer des coûts (recherche d’emploi, formation)et n’est pas toujours possible . Le montant de l'assurance sociale augmente également. D’une manière générale, pour Keynes, les hypothèses de plein emploi et de retour automatique à l’équilibre discrédite la théorie des avantages comparatifs[47]. Ces protections peuvent être tarifaires (droits de douane), sur les quantités (quotas), ou liées aux normes et aux réglementations. Or, s'il s'agit d'économies internes, elles sont par nature incompatibles avec l'équilibre concurrentiel, puisque dans ce cas une seule firme finit par tout produire et devient un monopole. Par exemple, 67,8 % des travailleurs de l'industrie ont une assurance maladie fournie par leur employeur. Les importations permettent d'obtenir plus de biens, ou des biens différents, et ce sont donc elles qui enrichissent. Dans les années 2010, alors que les États-Unis sont engagés depuis longtemps dans une politique libre-échangiste, plusieurs économistes affirment qu'il existe une pression à la baisse massive et durable sur les salaires du secteur manufacturier, et que les importations chinoises aggravent la situation des travailleurs américains peu qualifiés, déjà mis en danger par la robotisation. Ils connurent une période de forte croissance alors que l'Europe était en pleine dépression. Le changement de profession a entraîné des pertes de salaire réel de 12 à 17 p. 100[85]. [...], [...] Celle-ci est porteuse de croissance. Dans les années 1890/1900, le taux de désindustrialisation dans la métallurgie, allaient de 95 % à 99%[5]. Les pays pauvres qui ont réussi à avoir une croissance forte et durable sont ceux qui sont devenus mercantilistes et non libre-échangistes : la Chine, la Corée du sud, le Japon, Taïwan[58],[59],[60]... Ainsi, alors que dans les années 1990, la Chine et l'Inde avaient le même PIB par habitant, la Chine a suivi une politique beaucoup plus mercantiliste et a maintenant un PIB/hab trois fois supérieur à celui de l'Inde[61]. Dans un article de 1941, Paul Samuelson et Wolfgang Stolper déduisirent que cette dynamique de spécialisation conduirait à la réduction des inégalités et qu’il était donc nécessaire de renoncer aux politiques protectionnistes[38].