Pour un résumé de l’évolution de la conception fichtéenne de l’État, se reporter à A. Renaut, Présentation de Fichte, Machiavel et autres textes, Paris, Éd. Élevé chez un pasteur de campagne, puis au collège de Schulpforta, Johann Gottlieb Fichte manifeste, par une fugue célèbre, Le point de départ de sa démonstration est que les Allemands sont les seuls … » « Ce qui constitue une nation, ce n’est pas de parler la même langue, ou d’appartenir à un groupe ethnographique commun, c’est d‘avoir fait de grande chose dans le passé et de vouloir en faire encore dans l’avenir ». Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) Nous laissons de côté, dans cette étude, le cas de Fichte qui, en 1806 et 1807, dans ses Dialogues patriotiques et ses Discours à la Nation allemande a soutenu des thèses dont l’influence, certes, fut durable. Vous pouvez paramétrer vos choix pour accepter les cookies ou non, nous conservons ce choix pendant 6 mois. La langue qui a formé le peuple, sa culture, son mode de vie, son identité, constitue une nation allemande qui vit dans tous les cœurs des Allemands, quel que soit son état. En 1807, alors que Berlin est occupé par les troupes napoléoniennes au nom de l'universalisme de la Révolution française, Fichte donne à l'université de Berlin 14 leçons qui seront rassemblées sous le nom de discours à la nation allemande. [...], [...] Les "Discours à la nation allemande" de Johann Fichte : la langue, la nation et le sacrifice de l'individu En 1807, alors que Berlin est occupé par les troupes napoléoniennes au nom de l'universalisme de la Révolution française, Fichte donne à l'université de Berlin 14 leçons qui seront rassemblées sous le nom de discours à la nation allemande. C’est à eux que nous sommes redevables de tout notre passé national et, s’il n’en est pas fini de nous, tant qu’il restera dans nos veines une dernière goutte de leur sang, c’est à eux que nous devrons tout ce que nous serons à l’avenir. Consulte plus de 198322 documents en illimité sans engagement de durée. Tu ne trouves pas ce que tu cherches ? Consulte tous nos documents en illimité ! LES DISCOURS A LA NATION ALLEMANDE, DE FICHTE 135 l’amour qui rattache l’hommeà l’homme, comme tantôt une autre affec¬ tion, d’ordre intellectuel, le reliait au monde des esprits. Il consacre aux langues d’Europe le 4e Discours à la Nation allemande sous le titre : « Les principales différences qui séparent les Allemands des autres peuples d’origine germanique ». 3.2. Second traité du gouvernement civil, chapitre 19, paragraphes 222 et 223 - John Locke (1689), Le Droit à la ville - Henri Lefebvre (1968), Jean-Jacques Rousseau, Du Contrat social, livre 1, chapitre VI, Y a-t-il une justice naturelle ? selon les recommandations des projets correspondants. Ernest Renan est un écrivain, philosophe et historien français du XIXème siècle, ses idées ont souvent été opposées aux philosophes Allemands te que Fichte. Désormais, ce ne serait plus la nation française mais la nation allemande qui devrait être à la tête de lévolution de lhumanité. mouvement dans ses Discours à la nation allemande (hiver 1807-1808), Fichte met particulièrement en évidence les relations étroites existant entre le projet global d'une éducation nouvelle pour le relèvement de la nation et la réforme de la religion dont le point de départ est la réappropriation de la parole voici la définition d’Ernest Renan sur la nation. La position de Fichte en 1807-1808, dans ses "Discours à la nation allemande", et l'analyse du linguiste Leo Spitzer en 1915-1918 dans un ouvrage polémique inédit en français.. Dossiers d'HEL, SHESL, 2014, Linguistiques d'intervention. La science dont il s’agit est la science philosophique, qui est seule apte à pouvoir donner un sens à toutes les aspirations de l’imagination humaine. 7 Selon Alain Renaut, l’idée de nation prend avec la Révolution française la forme d’un construit et non d’un donné naturel. Au lendemain de la défaire de Iéna, Fichte tint un ensemble de 14 conférences à Berlin, en décembre 1807. Fichte évoque plutôt le peuple que la nation ; ce ne sont pas les structures étatiques qui sont, [...] L'individu ne peut être libre que dans son sacrifice personnel pour le salut de la nation La finalité de la nation étant sa gloire et son indépendance, et non pas la survie matérielle de l'État, et la véritable liberté des citoyens de cette nation étant de réaliser le but supérieur de leur patrie, mourir pour la nation est donc pour ces individus une forme de liberté.