Cette proposition d’inceste est peut-être une vengeance inspirée de la légende arthurienne, selon laquelle Mordred (le fils du roi Arthur et de sa sœur) finira par tuer son père.

Il serait la vengeance des dieux pour ce méfait, mais pas de tous les dieux, comme il l’explique à Lancelot. Léodagan est en revanche assez avare en ce qui concerne son propre argent (La Cassette). Soit dit en passant, ses remèdes « de bonnes femmes » et ses recettes de cuisine fonctionnent de façon surprenante, prouvant par là qu’il est bien adapté à une vie rurale et domestique, plutôt qu’au rôle d’enchanteur à la cour du roi. Du fait qu'il ne fréquente personne, en raison de sa fidélité à son amour, certains le croient homosexuel (La Romance de Lancelot, Le Temps des Secrets). Dans l'épisode Au Bonheur Des Dames (Livre III), sa femme fait une apparition. C'est Venec qui le recommande à Arthur, arguant qu’il est une sommité dans le monde de l’espionnage et même au-delà. Ingrid Bassin est également créditée comme ripeuse sur les quatre premiers livres de la série. Dans le Livre V, Dagonet est définitivement classé parmi les traîtres à la couronne de Bretagne, bien qu’il plaide avoir été impliqué contre sa volonté. Dans le Livre V il est en conflit avec le jurisconsulte qui est chargé de trouver une loi dans le désordre des archives. Délaissée par son époux qui lui préfère ses maîtresses (avec qui elle entretient de très bons rapports amicaux), Guenièvre tente de récupérer ses faveurs par nombre de stratagèmes, par exemple au moyen de potions (Lacrimosa), sans jamais parvenir au moindre résultat probant.

L’appétit et la fainéantise des deux chevaliers, rend néanmoins leur travail peu rentable par rapport au coût du gîte et du couvert (Le Dernier Recours). Mais on a oublié de le libérer et il est resté finalement vingt-deux ans au cachot. Enchanteur ou divinité, sa nature est encore plus ambiguë. Ambitieux, il complote dans le Livre IV pour renverser Arthur et prendre sa place sur le trône de Bretagne. Intransigeant et brutal, c’est le chef de guerre breton par excellence. L’indulgence du roi a cependant ses limites, ce qui conduit parfois Venec au cachot. Il apparaît également en spectre dans un épisode jamais réalisé mais existant sous forme de scénario[9].

Il est d'abord présenté comme mort et sur un bûcher funéraire, auquel assistent Arthur, Ygerne et d'autres notables. D’après lui, elles n’auraient pas exactement le même caractère : Tumet serait plus tendre, et Aziliz plus charnelle.

À la fin du Livre IV il espère, comme Galessin, rentrer dans les bonnes grâces d’Arthur en demandant son pardon. Il fut chargé de remplacer au pied levé le porte-drapeaux habituel de Kaamelott, absent le jour où des troupes ennemies se positionnent à proximité du château. Dans le livre V, avec Ygerne de Tintagel et Séli, elle pousse Roi Arthur à trouver une solution face à la déliquescence du royaume : soit replanter Excalibur dans son rocher, solution qui convient aux deux sœurs, soit faire un héritier, ce que souhaite vivement la belle-famille d’Arthur. Il a une façon de s’exprimer peu flatteuse pour ses interlocuteurs et déteste que l’on critique les dieux celtes (« Écoutez moi bien les sent-la-pisse, vous êtes en train de critiquer un roi désigné par les dieux, et s’il y a bien une chose dont il ne faut pas se foutre, c’est les dieux !
Guenièvre l’a consultée pour savoir si Arthur avait des enfants cachés, et a payé « une consultation à trois pièces » avec un gros sac de pièces d’or. Il n’est cependant pas apte à « faire des crêpes » selon Élias de Kelliwic’h (Les plaques de dissimulation).

Elle assiste le roi Arthur, alors qu'elle est enceinte, pour une réunion de la Table Ronde en créant de la bisbille.
À noter qu'il n'est pas doté d'une excellente mémoire, ayant immédiatement oublié le contenu de sa chanson après l'avoir entonné.

D'abord fous de joie, les deux amants devront faire face à plusieurs problèmes, notamment leur ignorance complète des choses de l'amour (Les Novices) et la grande possessivité de Lancelot (La Rémanence). Adepte des négociations rapides, il n’en n’oublie pas moins d’être très pointilleux sur la politesse, à l’image de son peuple. Jordan Topenas apparaît également comme figurant dans le livre V en tant que garde de Kaamelott (épisode n°5, Jeanne Astier est l’une des filles d’Alexandre Astier, et la sœur d’Ariane Astier (interprète de. Fearmac a donc été prisonnier quatre ans pour terrorisme et trois jours pour détention d’insectes (il était infesté de poux). Tous deux partagent notamment un sentiment de déracinement : de même qu'Arturus n'a aucun souvenir concret de la Bretagne, Falerius a découvert son lieu de naissance en consultant le registre de la caserne (Miles ignotus). Même si elle tente de le cacher derrière sa rudesse, mentionner la mort de son fils semble la bouleverser profondément.