Pendant cette période, les tribus kurdes-alévis d’Erzincan et de Koçgiri envoient des lettres à Şerif Paşa déclarant: « Les frontières nord du Kurdistan sont délimitées par la partie nord du massif d’Erzincan et la région de Sivas. Ce devrait être un symbole d’unité et de fraternité. Plus tard, à la suite des examens effectués par les agents secrets de l’İTC, on comprendrait qu’une telle rencontre n’avait jamais eu lieu! Et si la décision sur l’envoi des troupes turques n’était pas encore arrêtée lorsque je me trouvais là-bas, j’ai tout lieu de penser que les Arméniens ne s’opposeront pas à l’envoi de soldats turcs. » Dans le détail, le document adopté autorise, pendant une durée d’un an, le déploiement d’unités navales au large des côtes libanaises et la mise en place d’actions de formation de l’armée libanaise. Avant cette date, les Kurdes hamidiens, qui étaient de fidèles serviteurs du califat et de l’empire Ottoman, ont été désigné après 1908, comme « collaborateurs criminels du régime cruel d’Abdulhamid » ainsi que «de réactionnaires anticonstitutionnels et anti-progrès ». [1] « La Turquie d’aujourd’hui poursuit le génocide arménien », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 avril 2015. Ce n’est pas seulement spécifique aux massacres des Arméniens, mais une caractéristique ancienne de l’administration ottomane indisciplinée. Cependant, dans les rangs de l’armée ottomane de l’époque, en plus des officiers kurdes, il y avait aussi des officiers d’origine arménienne, tels que Torosian, des dizaines d’Arabes, de Turcs, d’Albanais, de Bosniaques et de Circassiens qui se trouvaient également sur les fronts de guerre. Ereb Şemo, romancier kurde bolchevique renommé, est un témoin direct de ces massacres. Mon enfance s’est déroulé dans un village arménien au bord de la mer de Van, où l’État [turc] avait installé ma famille après le massacre de Zilan (massacre de la population kurde de la vallée de Zılan en 1930 par le gouvernement turc). Chaque fois qu’il est question du génocide arménien, les milieux d’historiens turcs et les institutions avancent immédiatement l’argument de l’ouverture des documents. Avant-Garde. Et que selon cette nostalgie, les « sauvages Kurdes des montagnes » devaient être expulsés de la « patrie ancestrale ». Tandis que son fils Medeni a tué Kör Hussein Pacha et retourné en Turquie et pour être inclus dans la « milice » par le gouvernement qui l’a amnistié. Ces mêmes personnes ne savent probablement pas non plus que Salih Bedirhan a envoyé une lettre intitulée «Ne persécutez jamais les Arméniens» aux Timur, Emin et Hüseyin Pachas à Ercis! Dans sa lettre (envoyée depuis l’exil) à Mustafa Kemal [Ataturk], il écrit: «Souvenez-vous de mes services des atrocités arméniennes et de la période Sheikh Sait, Votre Excellence. Cependant, nous savons que lors de l’invasion russe, les combattants arméniens ont pris place au sein de l’armée russe et que des tribus [kurdes] entiers ont été massacrés. Il s’est évadé de là vers Binxet, le Rojava d’aujourd’hui. Encore une fois, je ne comprend pas, comment et en s’appuyant sur quoi, ils ont déterminé l’expression « une partie considérable qu’on ne doit pas sous-estimée ».
Un article qu’Ulugana a écrit après avoir écumé les archives russes, britanniques, françaises… relatives au génocide des Arméniens et après avoir mené des recherches dans les régions du Kurdistan du Nord (Bakur). Ici, il est possible de parler de la lecture du débat «Kurdistan du Nord-Arménie occidentale» au sein du nationalisme kurde plutôt que d’un contenu anachronique comme une inspiration pour le génocide arménien. Il nous saute aux yeux sur cette carte que le trait rouge et bleu se battent presque comme des coqs en essayant de définir des frontières communes. C’est bien connu, mais uniquement par les membres de l’AKP et du MHP (Parti d’action nationaliste), les « événements de 1915 » n’ont pas duré de 1895 à 1896 et de 1915 à 1916. Il n’a remis aucun Arménien du village de Cergeşîn d’Ercis au gouverneur du district d’Erciş de l’époque. Ces phrases, prise à la pincette du discours globale de Salih Bedirhan, utilisés comme « preuves » pour condamner l’intelligentsia kurde de l’époque pour le génocide, ne tient pas compte du fait qu’il est question d’une réponse impulsive contre les articles racistes visant les Kurdes publiés tous les jours par dizaines dans des journaux et hebdomadaires arméniens à travers des dizaines de villes du monde, dont Istanbul, Paris et Londres. « Nous ne pouvons tourner le dos aux terres que nos ancêtres nous ont léguées, a-t-il ajouté. » Les Kurdes d’Irak du Nord, le cauchemar d’Ankara. Si les endroits qu’ils sous-entendent sont les provinces de Bitlis et de Van, il est utile de creuser la question dans le cadre historique et social. » Pour Önder Sav, toujours du CHP, la contribution de troupes turques est partie intégrante d’un « scénario minutieusement élaboré », en vue de modifier l’équilibre actuel au Moyen-Orient conformément aux ambitions américaines. ». Une grande partie de la population arménienne qui vivait sur le territoire actuel de la Turquie a péri au cours des déportations et massacres de grande ampleur]. Pendant la rébellion d’Ağrı, ils ont personnellement participé au meurtre de 15 000 Kurdes dans le ruisseau de Zilan. Cependant, quand on regarde les massacres contre les Arméniens, les «déficiences du plan» ressortent. C’est par cette phrase que l’historien kurde, Sedat Ulugana, commence son article sur le rôle des Kurdes dans le génocide arménien. Le site de référence sur le Non à l'entrée de la Turquie en Europe. En d’autres termes, les activités agricoles sont extrêmement limitées et il n’y a pas de culture et de propriété foncière sur presque toutes les terres actuelles. La Grande Assemblée nationale turque a adopté une nouvelle loi, le 20 juillet 2017, interdisant à ses parlementaires d’insulter la glorieuse histoire du pays en prononçant les mots « génocide arménien », « Kurdistan » et « régions kurdes ». Accompagné des applaudissements de la population de Muş, ce dernier rejoignit Ömer Naci et se joignit à son défilé militaire dans la ville. La Turquie’ craint par-dessus tout la montée en puissance des Kurdes en Irak du Nord, où les militants du PKK ont trouvé un sanctuaire, dans les monts du Kandil.

L’inquiétude croît en Turquie face à la présence de plus en plus incontournable du facteur kurde en Irak.