Sur les réseaux sociaux, les membres des “ZVP” se font discrets, se cachant derrière des pseudos et apparaissant systématiquement le visage masqué ou affichant des avatars en photo de profil. Mais les Tirailleurs en ont senti passer bien d'autres en Afrique I Les Bataillons Masson et Millet poursuivent résolument leur route.

Les présidents, comme jadis le Général Joffre à Dannemarie, sont venus apporter à Strasbourg le baiser de la France. Tels encore le Sergent Lorin qui, s'acharnant après un autre, capture une mitrailleuse et 32 soldats allemands; le tirailleur Ali Ben Sadock Ben Abdallah qui, modèle de bravoure et d'énergie, ayant enlevé une demi-section, prend courageusement la tête de sa section dont le chef vient de tomber, et l'entraîne jusqu'à l'objectif assigné; tels enfin, parmi les zouaves qui sont venus avant leur heure se piêler au combat, le Capitaine Scheeffer de la 21° Compagnie qui est tué, le SousLieutenant Pauchon de la 22° qui est grièvement blessé. « Le 4° Mixte était en secteur dans la région de SaintLéger-aux-Bois, quand, le 13 août, il reçut l'ordre de venir prendre position à la gauche de la 15° D. I. à la lisière Nord du bois Saint-Mard : un bataillon en première ligne, un bataillon en soutien (éperon Ouest de Cosne), un bataillon au repos (Forêt de Laigue). Chantez encor, malgré les ans. Lire- Attaque de l’Arc de Triomphe: qui est “Sanglier”, ex-JNR proche d’Ayoub et incarcéré. De retour en France, Charette propose ses services au gouvernement de la Défense nationale qui l'autorise à fonder un corps franc en lui laissant toute liberté et l'uniforme de zouave mais à condition de changer le nom en « Légion des volontaires de l'Ouest ». Jugeant que, dans les circonstances, le 4 ème Mixte a bien mérité de la Patrie, le Général Commandant la Illème Armée cite le Régiment à l'ordre de l'Armée : « Les 28 et 29 Mars 1918, sous le commandement du Lieutenant-Colonel Vernois, a défendu avec la plus grande énergie les positions confiées à sa garde, repoussant victorieusement et après de 'violents corps-à-corps, toutes les tentatives faites par un ennemi agressif pour déboucher de ses positions et s'emparer de la Station de Roye-sur-Matz, gagnant même du terrain au Nord de ce village, interdisant à ce même ennemi les 30 et 31 Mars d'étendre son attaque vers l'Est, lui infligeant des pertes sanglantes et facilitant, par l'énergie de sa défense et la vigueur de ses contre-attaques locales, le retour offensif d'un Corps voisin ». Dans la première quinzaine d'octobre, tous les officiers et tous les chefs de sections sont transportés en autos à Verdun, où se fait alors une reconnaissance minutieuse du terrain d'attaque authentique.

On combat pied à pied. On se souvient des adieux émouvants que lui adressa le Lieutenant-Colonel Vernois.

- Jules-Louis Declée, né à Tournai (Belgique) en 1833 et y décédé le 21 août 1911. Bientôt, le verglas revêtit les routes; les hommes devaient marcher avec une attention de tous les instants, les conducteurs gelés, conduire leurs chevaux par la bride. Le combat s'engage une fois de plus. fer. Dès lors c'est la ruée irrésistible. A 7 h. 35, le 40 Régiment Mixte reçoit l'ordre de éommencer son mouvement. Recheiche et aménagement de terrains de manœuvres, figuration des obstacles, exercices des spécia-. Les ravitaillements sont à peu près inexistants, l'artillerie adverse redouble d'action : le 60 Bataillon, galvanisé par l'ardeur et la ténacité du Capitaine Rothenflue tient quand-même ! « Le 28, à 3 heures, il était en position. Selon ses camarades présents ce jour-là, Bernanos n’aurait porté aucun coup. Nous ne saurions mieux faire que reproduire le récit exact qu'en font les annales de route du 4° Mixte : « Le 2 juin, à 21 heures, le 2° peloton de la 1° C. M. était désigné pour renforcer la ligne tenue par le Bataillon Somali à l'Ouest du Mont de Choisy, à la lisière Nord-Est des villages de Caisnes et Hedin. Le Zouzou ne recule pas ! Buvez, Buvez 1 Nous ne vous donnerons jamais assez : tout ce qui est à nous vous appartient !

« Les mitrailleurs sont radieux malgré leur fatigue.

Il tenait à mi-hauteur les pentes S. du mamelon 97, et le chemin creux au N. de la route Conchy-Roye.

Chaque nuit, les bataillons ainsi que les régiments en réserve fournissent d'importantes équipes de travailleurs. ».

Un tel acharnement dans la défense ne dompte pourtant pas l'ennemi, qui tente à la vérité d'entamer une affaire d'envergure. En files innombrables, hérissées de mitraillettes, les Boches progressaient dans la campagne, détruisant une seconde fois les villages ressuscités des ruines, littéralement poussés par les réserves qui s'avançaient sur les routes en théories interminables. Sur 170 officiers, on compte 111 Français et 25 Belges. C'est alors que le Bataillon Pineau, renforcé par la 27* Compagnie, reprend résolument et crânement la marche en avant. 16); CARRE Louis-Eugène (15-12-16); MAHMOUD ben Hadj Fredj Sklima, caporal (18-6-16); SALAH ben Ahmed ben Djaballah (24-10-17); HATTAB ben Ali Seghir (29-4-15); ALI ben Khelifa ben M'Barek (14-7-16J; ABDELOUAHAB ben Chaouch Tayeb (18-6-16); M'BAREK ben Ali b. Medakhel (15-6-16); MOHAMED ben Seghir ben Ali ben Lakdhar (23-10-17); ABDALLAH ben Amara ben Hadj Salah (23-9-16); ABDELHAK AHMED ben Hocine (23-10-17); BELGACEM ben Larbi ben El Hamel (17-8-16); BARON Alexandre-Jean (25-10-16); RABAH ben Sliman ben Issaâd. Dans la nuit, la relève s'effectua.