Ainsi, l’État peut se servir des impôts et taxes, et soigner ses clans. Si le taux de pauvreté s’est amélioré passant de 71,4% en 2005 à 63,4% en 2012, la RDC n’a pas marqué de progrès pour son classement mondial de l’IDH de 176ème sur 188 pays en 2018, qui reste inférieur à la moyenne de l’Afrique sub-saharienne. En renchérissement, Baudouin Hamuli Kabarthuza, dans son livre « Donner sa chance au peuple congolais », a écrit : « la pauvreté ou la misère extrême de la RDC peut s’expliquer uniquement par la faible performance de ses institutions, de ses entreprises. Quoi qu’ils fassent, au troisième jour de paralysie des villes, la tentions retombe comme un fruit mûr.
Cette différence du niveau d’alphabétisation selon le genre est plus accentuée entre le milieu rural et le milieu urbain. [...] Nos politiques aussi avec leur mauvaise gestion ont plongé le pays dans l’abîme [...] ».Selon l’Indice Mo Ibrahim, la République démocratique du Congo s’est classée en 2010 au 51ème rang sur 53 pays africains évalués pour leur gouvernance.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. N’est-ce pas curieux qu’en RDC, la faim qui révolte ailleurs dans le monde, serve plutôt de salut pour le pouvoir ? Ce secteur semble avoir résisté par endroit à la crise internationale de 2008. Il était comparé notamment à l’Afrique du Sud. Dans ce contexte, la prédominance des dépenses de souveraineté et de sécurité reflète les caractéristiques d’un pays post-conflit orienté par la nécessité de renforcer les institutions démocratiques et l’administration. Taux net de scolarisation au primaire 1.1.1.2.
Composition des dépenses budgétaires par piliers stratégiques Outre les infrastructures, c’est l’ensemble du système éducatif du pays qui a besoin d’être amélioré, notamment sur le plan institutionnel. Cette évolution cadre avec le besoin éthique de conforter la paix sur le territoire national et de consolider le processus démocratique concrétisé par l’organisation des élections législatives et présidentielles de 2006, et récemment en novembre 2011, sur ressources internes du gouvernement. A son indépendance, l’hypothèse du développement du pays était indiscutable pour beaucoup tant elle était évidente : entre 1920 et 1956, l’économie de la RDC, alors Congo-Belge, avait cru à des taux annuels exponentiels, avec un taux de croissance moyenne de près de 7 %. Le taux de déperdition reste élevé avec un niveau estimé à environ 25%. Les efforts du gouvernement depuis un certain temps sont plus orientés vers la stabilisation du pays post conflits, surtout dans sa partie l’Est (qui connait encore une fois de plus une recrudescence d’instabilité), ce qui implique de fortes dépenses militaires. En cause : une pauvreté criante qui oblige les kinois, les plus politiquement actifs en RDC, à capituler. Or, en RDC, tout se ramène à Kinshasa. Ils auraient voulu faire mieux, mais ventre affamé n’a point d’oreilles ! Mais depuis cinq décennies, la tendance s’est renversée. Les populations vivent dans des conditions inhumaines. L’espérance de vie à la naissance n’est que de 48,7 ans et le taux d’enrôlement scolaire brut de 55%. Le cas le plus probant est sans doute la prostitution des mineurs. L’essentiel des dépenses dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, a été consacré à la maintenance et la rénovation des réseaux, d’où une faible augmentation de seulement 1% des taux de desserte. Les statistiques disponibles montrent que, malgré les richesses en eau douce du pays, l’accès à l’eau potable reste faible en RDC. Oasis Kodila Tedika est analyste sur www.UnMondeLibre.org*Oasis Kodila Tedika (2010), « Pauvreté en République démocratique du Congo : un rapide état de lieux », Congo Economic Review, Working Paper n° 01/10. La cible du gouvernement à travers le DSCRP-I était d’augmenter le taux brut de scolarisation au primaire de 64,0 % à 70.8 % de 2005 à 2007. Source : Alain Lungungu, Dynamique des choix budgétaires dans un contexte post-conflit. Le secteur fait encore face à de nombreuses contraintes qui touchent à la fois l’offre, la demande et la performance interne et externe du système. La pauvreté dans la société Congolaise est également perceptible par des phénomènes sociaux grandissant s qui traduisent une crise sociale profonde. Cependant, la médiocre qualité des infrastructures offertes a un impact négatif sur leurs performances et place le pays loin des résultats qu’il aurait dû atteindre. Les champs obligatoires sont indiqués avec *. 40% du budget de la RDC sont absorbés par les institutions, plus de 5000 violations des droits humains, En RDC, le français ne porte plus bonheur, Visa Schengen : l’Europe admire la voie de Lampedusa, « Le premier ordinateur du monde est africain », Près de 64% (2005-2012) des 80 millions de congolais vivent dans, Dans ce pays, manifester pour que les choses changent peut vous amener dans la tombe. ». Du refus de réviser la loi électorale en janvier 2016, à l’expiration du mandat de Joseph Kabila en 2017, les révoltes kinoises se sont évanouies dans la faim. Pauvreté non monétaire Pour la plupart des indicateurs, il existe une disparité sur les aspects non monétaires de la pauvreté en RDC ; Kinshasa ainsi que le milieu urbain en général étant systématiquement les plus favorisés. Ils ne peuvent tenir plus de trois jours », confie un journaliste de Kinshasa. Le couple pauvreté et faim permettent de sauver le pouvoir en République démocratique du Congo. A cet égard, le parcours historique de la République démocratique du Congo constituerait une cause profonde de la pauvreté congolaise, via son héritage institutionnel. Ainsi, des ministres, maires et gouverneurs, répètent à chaque appel à la ville morte, à sortir pour chercher à manger.