»[1]. Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Paroles.net Combray explore le monde de l'enfance : le lien de la pensée de Proust avec celle de Freud se pose alors. On trouve également des références à la philosophie, en particulier à la phénoménologie, par exemple avec une réflexion sur la mort ( « Nous périrons, mais nous avons pour otages ces captives divines [ des impressions artistiques ] qui suivront notre chance. Ce parallélisme souligne la déception naissant de la confrontation du rêve à la réalité brute. Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir. On sourit en revoyant sur les photos jaunies L'air un peu trop sûr de soi que l'on prend à 16 ans Et que l'on fait de son mieux pour paraître plus vieux. Le passage en question va comme suit : « Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. C'est aussi dans « Combray » qu'apparaît le personnage de Swann et surtout c'est là que naît la fascination du narrateur pour les Guermantes qui ne le quittera qu'une fois qu'il aura pénétré ce milieu qui lui semble si inaccessible et merveilleux. Il est question de sexualité dans Du côté de chez Swann. De nombreuses références artistiques, et en particulier picturales, sont faites dans la Recherche et en particulier dans Du côté de chez Swann[7]. »[11]. Jean-Yves Tadié a consacré un livre à ce sujet, Le lac inconnu : entre Proust et Freud.[12]. Souvenirs tous issus de la mémoire volontaire, c'est-à-dire la mémoire de l'intelligence, celle qui donne sur le passé des renseignements qui ne conservent rien de lui. Seul l'art est capable de réenchanter les paysages et de les rendre à la hauteur des espérances du narrateur (par exemple, les peintures de Balbec par Elstir dans À l'ombre des jeunes filles en fleurs). De rêver encore à l’adolescent Que je ne suis plus On sourit En revoyant sur les photos jaunies L’air un peu trop sûr de soi Que l’on prend à seize ans Et que l’on fait de son mieux Pour paraître plus vieux J’irai bien refaire un tour du côté de chez Swann Revoir mon premier amour qui me donnait rendez-vous Un amour de Swann est un roman dans l'œuvre. Il est composé de trois parties, dont les titres sont : Proust commence à rédiger Combray de façon suivie fin mai, début juin 1909. Comme Proust l'écrit lui-même à propos de la dédicace à Gaston Calmette en début d'ouvrage, "Il est possible qu'à cause de l'extrême indécence de cet ouvrage, je ne maintienne pas cette dédicace"[15]. Plusieurs personnages renvoient à des figures ou des œuvres littéraires avec entre autres le personnage de Bergotte, des références à Saint-Simon[10], à l'enfer de Dante à propos d'un nénuphar[9] ou encore à Labiche[10]. Dans cette partie, il détaille tous les souvenirs qui lui reviennent en mémoire au cours d’une seule et même nuit, alors qu’il avait environ douze ans. Sa fréquentation chez les Verdurin de celle qui sera sa femme, Odette, et surtout sa jalousie maladive sont les thèmes de cette partie. Quatre extraits de Combray parurent dans Le Figaro entre mars 1912 et mars 1913[1].
On retrouve plusieurs références à la musique avec entre autres la musique de Wagner (il est question dans Un amour de Swann de Tristan ou encore d'une saison à Bayreuth), la sonate de Vinteuil, la sonate au Clair de lune, de nombreux opéras-comiques, par exemple Une nuit de Cléopâtre de Victor Massé pour décrire les goûts des Verdurin ainsi que Saint François parlant aux oiseaux de Liszt joué au soirée donnée par la marquise de Saint-Euverte. À cette partie fait écho la partie « Noms de pays : le pays » de À l'ombre des jeunes filles en fleurs. C'est donc à travers les horaires des trains qu'il voit Balbec et surtout Venise. Il s'agit d'un retour en arrière dans la vie de Charles Swann. On trouve des références aux mondanités ainsi qu'une description de la bourgeoisie, notamment dans les passages où la fictive duchesse de Guermantes côtoie la princesse de Sagan et où Swann est présenté comme « héritier d'une famille de riche et bonne bourgeoisie où s'étaient conservés héréditairement, tout prêts à être mis à son service dès qu'il le souhaitait, la connaissance des "bonnes adresses" et l'art de savoir bien faire une commande»[1].
On retrouve plusieurs références à la musique avec entre autres la musique de Wagner (il est question dans Un amour de Swann de Tristan ou encore d'une saison à Bayreuth), la sonate de Vinteuil, la sonate au Clair de lune, de nombreux opéras-comiques, par exemple Une nuit de Cléopâtre de Victor Massé pour décrire les goûts des Verdurin ainsi que Saint François parlant aux oiseaux de Liszt joué au soirée donnée par la marquise de Saint-Euverte. À cette partie fait écho la partie « Noms de pays : le pays » de À l'ombre des jeunes filles en fleurs. C'est donc à travers les horaires des trains qu'il voit Balbec et surtout Venise. Il s'agit d'un retour en arrière dans la vie de Charles Swann. On trouve des références aux mondanités ainsi qu'une description de la bourgeoisie, notamment dans les passages où la fictive duchesse de Guermantes côtoie la princesse de Sagan et où Swann est présenté comme « héritier d'une famille de riche et bonne bourgeoisie où s'étaient conservés héréditairement, tout prêts à être mis à son service dès qu'il le souhaitait, la connaissance des "bonnes adresses" et l'art de savoir bien faire une commande»[1].