La gauche arrive nettement en tête, la droite parlementaire résiste. Il y a, néanmoins, dans ce scrutin du 10 juin, un gros point noir, pour François Hollande comme pour tous les démocrates, c'est le niveau exceptionnellement élevé de l'abstention. C’est bien la preuve que vous n’avez pas d’idées. Tant que le Système ne nous imposera que des baltringues jouant à s’opposer comme des marionnettes, que choisir ? Dans notre cas précis, s’abstenir c’est détruire l’oligarchie au pouvoir. Depuis quand la démocratie signifie etre diriger par une oligarchie/aristocratie ? En effet, je serais totalement d’accord avec vous si nous étions effectivement dans une démocratie fonctionnelle et que les gens s’abstenait massivement. Mais dans ce cas, beaucoup d’enfants ne pourront plus aller à l’école du tout ! Vous avez raison, vaut mieux que vous n’alliez pas voter finalement (...), Samuel
).Au moins , dans un système non-démocratique , tout le monde est à la même enseigne et la cohésion sociale est bien meilleur.Je reprend une autre de vos affirmations :« Vous oubliez que les relations humaines sont interactives.On a les politiques que la majorité choisit. Non. »Tres bien , l’on peut déduire de votre phrase que tout ce qui est choisi par la majorité est démocratique. Faut-il rappeler qu’en 1933 le chancelier d’Allemagne fut porté au pouvoir à la suite d’élections parfaitement démocratiques (du point de vue légal, tout au moins ! A propos /
sur le quinquennat de 2000. - Président d'une association de défense des droits de la personne (LE REGARD, Réseau d'Entraide pour la (...), Démocratie Il peut être servi, mais s’il est cancérigène, ou s’il y a un vers dedans, au moins, tu ne le mangeras pas et tu ne te laisses pas intoxiquer par effet de groupe ! Si tel devait être le cas, nous aurions là en effet l’exemple d’un oxymore (dont le sens vient d’être évoqué à l’instant). En effet , le triple choix qui m’était proposé ( gauche « unie », UMP ou FN ) était complètement inacceptable, les deux premiers partis ayant montré leur incapacité durable à faire une politique dans l’intérêt de la France et tenant compte de l’opinion des français, le troisième ayant plusieurs propositions auxquelles je ne saurais en aucun cas souscrire ). Les sondeurs politologues ressassent, de leur côté, leur éternelle ritournelle sur le désintérêt de l’électorat pour les politiques, le doute répandu que leur l’usage du pouvoir suscite, voire la méfiance que provoque un discrédit né d’un écart entre les paroles et les actes. Alors, n’essayez pas Quelqu'un explique que pour qu'un vote soit intelligible, il faut que l'électeur comprenne d'abord le rôle de chaque entité géographique. On peut comprendre que les candidats s’abstiennent de le brusquer : entre les deux tours d’un scrutin ils ne désespèrent pas de l’attirer aux urnes. Ou bien est-ce le signe d’une transformation sociale et culturelle plus profonde, où un individualisme accru amènerait une frange croissante de la population, au fil des générations, à s’écarter du débat politique ? Il est curieux, cependant, d’observer chez les uns et les autres une attitude commune complaisante envers les abstentionnistes : celle-ci emprunte à la fois à celle du médecin penché sur le malade et à celle du professeur plein d‘empathie envers « l’élève en difficulté » selon l’expression trompeuse consacrée. Seules les présidentielles continuent à mobiliser, même si l’abstention a tout de même dépassé les 20 % en 1995. Ils se sentent isolés, sans moyen d’agir quand bien même ils le voudraient. L’État n’est pas qu’une source de prélèvement. Vous semblez y croire, « c’est beau », vous avez la foi. @Romain Desbois : Ce qui est sûr, c’est que vous pouvez difficilement demander aux gens de voter contre leur propre intérêt et espérer une participation pléthorique. Alors que faire ? Ce qui est radicalement différent. Mais le mécanisme est différent pour une autre catégorie de gens ! ». Plus de participation au Café Citoyen du Havre. c’est bien la preuve que le PS a gagné par défaut !
En regard, la tyrannie est moins fatigante puisqu’une oligarchie décide de tout à la place de ses sujets dont l’abstentionnisme est même exigé comme une vertu, y compris en le déguisant par des scores de quasi unanimité quand elle choisit de singer la démocratie. "L'abstention est un phénomène qu'un bon nombre de « professionnels » politiques préfère minimiser. Quand à la soi-disant mythologie que je défendrais, je me demande de quoi vous parlez. et comment croyez vous que cette liberté se défend si ce n’est permettre à chacun de choisir la société et ceux qui nous garantissent de la préserver ? @joelim en référence à votre avatar j imagine qu a cette « epoque » seuls les « utiles » devaient avoir voix au chapitre. La démocratie n’est pas en développement, mais en pleine régression. - Les minimalistes dont je suis, partent de l’idée que la démocratie est une construction patiente qui a commencé depuis 25 siècles en Grèce : elle est en perpétuelle évolution avec des phases plus ou moins sévères de destruction après lesquelles tout ou presque est reconstruire.
Et si, pour une fois, la France se tournait un peu vers l’étranger pour essayer de trouver des solutions à ses problèmes, plutôt que de vouloir sans cesse donner des leçons ?
Notre modèle économique est archaïque et père de tous les désordres car fait et construit pour une unique minorités de conglomérats financiers internationaux.Aujourd’hui aucun mouvement n’oserait s’y frotter...inévitablement, beaucoup de sont pas dupes et ainsi refusent de donner leurs voix à tels charlatans....soumis au service de l’exploitation des masses....Nous ne seront plus dupés par ces sales bandits (du PC au FN en passant par le nain...Rois des menteurs...Sans parler des ecolos....ambulanciers de fortunes qui au final répondent aux mêmes maitres...)De plus l’action doit être internationale car ces absentions le sont....tous comme les solutions véritables. Publié le 11 juin 2012 à 14h42 - Mis à jour le 11 juin 2012 à 15h51. )De quelle démocratie parlez-vous ?Si nous étions en démocratie, l’abstention serait naturellement marginale. Je considère pourtant que la véritable liberté est la liberté de choix. La Documentation française, 1998.