Leur assemblée conjointe est souveraine, politiqué-je. 1892 : L'Envers d'une sainte de François de Curel, Théâtre des Menus-Plaisirs, 2 février. ». 1890 : Deux Tourtereaux de Paul Ginisty et Jules Guérin, Théâtre-Libre, 25 février. André Antoine, "Propos sur le cinématographe", cité par D. Banda et J. Moure in, En octobre 1913, Copeau écrit à Antoine « Si nous ne trouvons dans votre enseignement pleine satisfaction, vous resterez cependant à nos yeux le seul maître vivant, le seul homme d'action qui, jusqu'au jour présent, ait honoré le théâtre contemporain et l'ait marqué de son empreinte… Nous vous aimons surtout parce que vous êtes Antoine : un homme sincère, loyal et vaillant… Depuis que vous êtes le “patron”, Monsieur, il n'y en a pas d'autre. Cette forme de démocratie directe est un exemple détestable dénoncé-je, pour tous ceux qui veulent contrôler, gérer, optimiser les corps et les consciences. Quand c'est fini, je le remercie avec une joie enfantine. Écoutez, dis-je.– C’est ce que je fais depuis six pages, me faites-vous observer.– L’autre jour, j’étais assis sur le siège arrière du break du directeur de ce Théâtre Paris-Villette inquiet du lâchage de son théâtre par les édiles de sa ville.
1888 : Les Bouchers de Fernand Icres, Théâtre des Menus-Plaisirs, 19 octobre. Mais, votre insistance signifie que vous pensez que nous nous sentons impliqués dans l’histoire de ce théâtre par intérêt, parce nous avons besoin de ce lieu pour présenter nos spectacles présents ou à venir. Quand bien même n’aurais-je jamais joué dans ce théâtre, quand bien même ne nourrirais-je aucun espoir d’y présenter un spectacle, je n’en n’aurais pas moins le point de vue du cochon à son égard.– Le point de vue du simple spectateur, ironisez-vous.– Je ne sais ce que c’est qu’un simple spectateur vous dis-je.-Listons ensemble les types de spectateurs qu’on peut croiser dans les halls des théâtres. Guitry, c'est toute la diction, Antoine, toute l'action, je veux dire : le feu, la vie, le sens tout nu des phrases."[3]. Dis que tu ne veux appartenir qu’à toi-même, que tu refuses de passer sous la toise des maîtres de la ville, et que tu es seul juge de ce que tu aimes aimer, détester, goûter, rejeter, digérer, sentir, humer, entendre et voir.– Je vous laisse le dernier mot, conclus-je. C’est tout.– Mais le metteur en scène que vous évoquez plus haut, c’est un professionnel insistez-vous.– Je ne peux pas répondre pour lui, esquivé-je. Il disait : ma vie a été nourrie par le regard des artistes.– C’est un aveu, vous attendrissez-vous.– Ouais, prolétarisé-je. La présence de vrais morceaux de viande pour Les Bouchers en 1888 fait d'ailleurs scandale. Le Centquatre a le vent en poupe et c’est tant mieux. – Ils sont coupables, décrété-je.– Ah, vous inquiétez-vous, sont-ils nombreux ceux-là que vous chargez de ces crimes irrémissibles ? Ils seront compulsés dans l’unique objectif d’y trouver la faute, l’erreur, le manquement qui ne serviront, que lorsqu’ il aura été décidé de se débarrasser de celui qui les aura rédigés.– Donc, qu’est un spectateur pour ces gestionnaires de la culture, me demandez-vous ? Le plus grand homme de théâtre que nous ayons connu. Qui ne s’est jamais tu en écoutant un discours à l’évidence mensonger de son élu à la culture ? Dans ses mises en scène, les comédiens doivent vivre leurs personnages. – Je vous explique. ZAC de La Vrillonnerie Le nouveau directeur de cet établissement, José-Manuel Gonçalves (qui auparavant avait donné ses lettres de noblesse à de la Ferme du Buisson à Marne la vallée), est en train de réussir la gageure de rendre vivant et attractif ce lieu immense qu’est le Centquatre.
interjetez-vous.– Je vous explique : on peut regarder l’omelette au lard, du point de vue de la poule ou du point de vue du cochon.