Pendant la Guerre froide, la doctrine soviétique de défense du Caucase avait élaboré une stratégie selon laquelle l'Arménie serait une zone de combat dans le cas où la Turquie, membre de l'OTAN lancerait une invasion par l'ouest. L'idée d'envoyer une centaine d'observateurs internationaux au Karabagh est soulevée, mais les négociations s'arrêtent entièrement en juillet. Malgré l'établissement de deux académies d'officiers, y compris une école navale, en Azerbaïdjan, le manque d'expérience militaire est l'un des facteurs qui ont privé le pays de préparation à la guerre[51]. Par Nicolas Ruisseau Publié aujourd’hui à 06h36, mis à jour à 15h50. La Russie a joué un rôle double et souvent trouble durant la guerre. L'animosité envers les Arméniens a également conduit à la destruction de milliers de khatchkars, dans des cimetières au Nakhitchevan.
Après leur défense de la région de Martouni, les hommes de Melkonian se voient attribuer la tâche de prendre la région de Karvachar, d'où les incursions et les bombardements sont censés provenir[42]. Gyumri, alors appelée Alexandropol, est investie par les armées de Mustafa Kémal le 7 novembre[2] ; la progression des Turcs est très rapide et la résistance arménienne quasi inexistante. République de Caspienne centrale La Croix-Rouge internationale leur fournit également des couvertures, et note en décembre qu'ils disposent de suffisamment de nourriture[66]. Elle rencontre initialement peu de résistance et prend même l'importante passe d'Omar. Il dira également qu'il a retiré ses moudjahidins du conflit lorsqu'il s'est rendu compte que la guerre avait plus trait au nationalisme qu'au djihad.
Un décompte exact des corps n'a jamais été établi, mais des estimations prudentes indiquent un nombre de 485 morts[11]. Le contrecoup de la prise de Khodjaly se fait ressentir en Azerbaïdjan. La CSCE propose l'envoi d'une force de maintien de la paix OTAN-CEI afin de surveiller les cessez-le-feu et de protéger les convois humanitaires en faveur des réfugiés. Mais les Turcs ne veulent pas céder ces régions jusqu'alors incluses dans l'Empire ottoman et habitées également par quelques populations turques et kurdes, certes moins nombreuses que les Arméniens avant le génocide.
Environ 30 000 Arméniens doivent se réfugier dans la capitale, les assaillants ayant repris près de la moitié du Karabagh. Les académiciens arméniens et azéris ont spéculé sur cette décision, qui serait une application par la Russie du principe diviser pour régner[11]. Pyrénées, Le Petit Bleu
Depuis l'offensive de juin 1992, les Arméniens ont pris des douzaines de chars, de l'armement léger et de l'artillerie aux Azerbaïdjanais[72]. En janvier 1990, un autre pogrom contre des Arméniens, à Bakou, force Gorbatchev à décréter l'état d'urgence et à envoyer des troupes du MVD pour restaurer l'ordre. L'Arménie et cinq autres républiques boycottent le référendum (l'Arménie tient son propre référendum et déclare son indépendance le 21 septembre 1991, à l'inverse de l'Azerbaïdjan)[16]. après la saga des Bodin,s que je conseille vivement a ceux qui ne l'on pas vu ,la vie d'une ferme en france il y a bien longtemps! Le conflit gelé depuis près de trente ans dans cette région du Caucase, enclave séparatiste peuplée d’Arméniens mais revendiquée par l’Azerbaïdjan, a viré à l’escalade ce week-end. En 1965, les champs pétroliers de Bakou produisaient 21,5 millions de tonnes de pétrole ; en 1988, ce chiffre retombait à presque 3,3 millions. Une grande partie de l'artillerie lourde reçue ou achetée aux Russes est soit prise soit abandonnée lors des combats. Mikhaïl Gorbatchev devient secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique en mars 1985, et entreprend ses réformes de perestroïka et de glasnost.
Des combats de grande ampleur ont lieu vers la fin de l'hiver 1992-93. Désormais, le sort est scellé pour les Arméniens, qui se retrouvent bientôt dans l'orbite soviétique. Alors que les Azerbaïdjanais s'adaptent à leur nouveau paysage politique, les Arméniens doivent faire face à la mort de Melkonian, tué le 12 juin lors d'une escarmouche près de la ville de Merzuli. Il est toutefois opposé à cette intervention, estimant qu'elle serait de nature à susciter un conflit entre musulmans et chrétiens[58]. Ce message s’affichera sur l’autre appareil. La même année, l'armée turque envahit l'Arménie, offensive pendant laquelle les batailles de Sardarapat, de Bach Abaran et de Karakilisa sont remportées par les troupes arméniennes[3]. Une guerre ouverte entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie pourrait déstabiliser toute la région du Caucase, où la Russie et la Turquie notamment ont des intérêts géo-stratégiques concurrents. En outre, les onze membres du Comité Karabagh nouvellement formé, dont le futur président arménien Levon Ter-Petrossian, sont emprisonnés lors du chaos suivant le séisme, ce qui polarise les relations entre l'Arménie et le Kremlin ; les Arméniens perdent confiance en Gorbatchev et le méprisent encore plus en raison de sa mauvaise gestion du séisme et de sa position sans compromis sur le Haut-Karabakh[38]. Mais malgré cette politique, les deux parties ont accusé l'armée russe de favoritisme[42]. Toutefois, à ce moment, le Parti communiste d'Azerbaïdjan est en train de s'effondrer, et l'ordre tardif d'envoyer des troupes a plus à voir avec son maintien au pouvoir qu'avec la protection de la population arménienne de la ville[40]. Bien que le cessez-le-feu soit en vigueur, des escarmouches meurtrières éclatent cependant de manière régulière le long de la frontière. Les "Affaires Étrangères", c'est pas fait pour les chiens ! Le même jour, les bolcheviks font leur entrée dans Erevan[2]. En 1994, vers la fin de la guerre, les Arméniens contrôlent non seulement l'enclave montagneuse, mais aussi 9 % du territoire azerbaïdjanais (14 % avec l'enclave)[11],[17].