Aujourd'hui poser un implant pour remplacer une dent est un geste presque banal. Les techniques sont devenues plus fiables, mais il reste un obstacle de taille : le prix toujours très élevé et souvent entièrement à la charge du patient.

Implant dentaire : comment être remboursé?

L'implant dentaire fait parti des actes non conventionnés et non pris en charge par la Sécurité socaile en France. Seule la prothèse sur implant fait l'objet d'une modeste prise en charge par les organismes sociaux.

Certaines mutuelles proposent parfois dans leur forfait la prise en charge de 1 ou 2 implants par an, ou encore un montant maximal pour tous les actes non couverts par la CPAM. Le complément proposé pour le remboursement de laprothèse sur implant peut égalemeny être appréciable, mais ne vous y trompez pas, les règles de calcul sont complexes et les taux affichés alléchants, mais le remboursement complet de l'implant dentaire et sa couronne restent très faibles.

Renseignez-vous précisément auprès de votre mutuelle

Si vous disposez dans votre contrat mutuelle un forfait annuel d'une prise en charge de la chirurgie ou des implants dentaires, vous devrez alors suivre la procédure habituelle de remboursement, et communiquer les justificatifs nécessaire dans un premier temps à la sécurité sociale, qui se chargera de transmettre votre dossier à la mutuelle, laquelle procèdera à son tour aux remboursements complémentaires.

Les pièces demandées diffèrent selon que le lieu des soins aient lieu en France ou dans l'Union européenne, mais les soins dentaires sont remboursés sur la même base qu'en France.  Hors de l'Union européenne, il est possible que vous ne bénéficiez d'aucun remboursement, dans la mesure où les dispositions européennes ne s'appliquent pas ne dehors de l'Union.

Dans la pratique, on peut parfois assister à la modulation des honoraires pour permettre un meilleur remboursement global et donc la baisse du reste à charge.

Ne nous méprenons pas, c'est une solution en trompe l'oeil : à l'heure où les mutuelles passent du statut de complémentarité à celui de substitut à la Sécu (le désengagement de l'état dans le remboursement des soins dentaires se poursuit au profit des organismes complémentaires), la modulation des honoraires sur la prise en charge mutuelle à une conséquence directe : la hausse des cotisations collectives l'année suivante, dans la mesure où le risque est repartit sur l'ensemble des cotisations.

« désassurance » de la partie la plus fragile de la population et hausse des cotisations pour les autres.

En clair, compenser les dépassements d'honoraires par une meilleure prise en charge de la complémentaire ne fait qu'augmenter les prix de la prise en charge au global et provoque une spirale inflationniste des tarifs d'adhésion aux mutuelles.

Dans ce contexte, le candidat aux soins qui ne peut bénéficier du remboursement de son implant dentaire veillera à le poser au moindre coût, soit dans un centre dentaire à bas prix (attention à la sécurité et la qualité des soins), dans un réseau de soins (issus des mêmes mutuelles, tiens donc) ou encore à l'étranger. Dans tous les cas, la vigilance sera de rigueur pour choisir l'alternative pérenne la plus adaptée. 

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