1.L'implant dentaire est soumis à honoraire libre
L'implant dentaire n'est pas un acte conventionné et fait partie de la catégorie des soins à honoraires libres.
Cela signifie que le chirurgien-dentiste ou le stomatologue fixe librement le prix de la pose de son implant dentaire, avec comme seule obligation (théoriquement) de distinguer le prix de l'implant dentaire et celui de l'acte chirurgical lié à la pose. Dans la pratique, l'opacité demeure sur ce point : ne pas hésiter à demander le détail à son chirurgien dentiste (coût et marque de l'implant par exemple).
2.Le dépassement d'honoraire
Comment fixer un prix lorsqu'aucun encadrement n'existe ? C'est la notion de « tact et de mesure » qui fait foi et se confond parfois avec les dépassements d'honoraires abusifs, lorsque le prix proposé est exagérément élevé. Cette notion étant très subjective, elle paraît très difficile à évaluer dans les faits. Les prix varient donc sans référence objective réelle.
3.L'implant dentaire n'est pas un acte opposable
En tant qu'acte non opposable, l'implant dentaire ne bénéficie d'aucun remboursement social. Souvent considéré – à tort – comme un soin de confort, l'intégralité de la charge financière revient au patient. Avec un prix élevé, l'implant dentaire est donc souvent hors de portée pour beaucoup qui doivent s'orienter vers une prothèse amovible, peu confortable et souvent mal tolérée.
4.Les mutuelles et les complémentaires
Face au non remboursement de cet acte pourtant très recherché et bénéfique, les complémentaires et les mutuelles intègrent parfois dans leur contrat une possibilité de remboursement. Cette option est néanmoins rare ou en trompe l'œil, les organismes plafonnant à 1-2 implants leur remboursement ou fixant un plafond à quelques centaines d'euros : on est souvent bien loin du compte !
5.La couronne sur implant
Seule la superstructure de l'implant dentaire, c'est à dire la couronne dentaire sur implant, bénéficie d'un maigre remboursement. La couronne sur implant est souvent facturée au prix fort et le faible remboursement laisse un reste à charge prohibitif, même avec une complémentaire, tant la prise en charge reste marginale par rapport au prix total.
Malgré les services qu'il rend à son détenteur, le remboursement de l'implant dentaire est faible, voire la plupart du temps inexistant. Compte tenu de son coût, il fait partie des soins dentaires auxquels de nombreuses personnes doivent renoncer. On parle alors de renoncement au soin pour raisons financières.