Reconnaissance des diplômes au niveau européen, harmonisation des pratiques et des normes : une homogénéisation au sein des pays membres de l'Union européenne rassurante

Ce qui n'est pas le cas pour les pays en dehors de l'Europe, qui n'ont pas l'obligation de proposer les mêmes normes et dont le niveau peut en conséquence différer. Les règles de remboursements ne s'appliquent pas toujours hors de l'Union européenne, ce qui rend également le recours à  un dentiste étranger non-européen parfois moins pertinent d’un point de vue financier.

En règle générale, on ne peut bien sûr tirer aucune conclusion quant au niveau de compétence d'un dentiste par rapport à un autre, car de telles comparaisons peuvent être hasardeuses, voire trompeuses. Les compétences d'un dentiste ne dépendent pas du pays dans lequel il exerce, mais bien plus de sa qualification, son expérience, son habilité.

Il reste logique qu'une clinique spécialisée en implantologie ou un chirurgien maxillo-facial par exemple aura toujours plus d'expertise et de compétence qu'un dentiste généraliste qui pratique peu l'implantologie.

Demander des références et se renseigner sur le « pedigree » du chirurgien-dentiste peut donc être une bonne idée avant de se lancer, (que ce soit d'ailleurs dans son pays ou à l'étranger). S'assurer également lorsque l'opération à lieu dans un autre pays, que le traitement soit documenté dans sa langue maternelle et les explications à l'oral et à l'écrit (sous forme du devis et des documents contractuels) parfaitement claires, avant de prendre toute décision définitive.

Notons enfin que la mobilité touche aussi les professionnels de santé et les dentistes, qui se forment en grand nombre à l'étranger ! En 2014 par exemple, le tiers des primo-inscrits à l'ordre des chirurgiens-dentistes (510 dentistes) ont été formés hors de France, soit 34.7 % du total !

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